Alors que la réforme du scrutin pour les municipales (loi PLM) a été adoptée ce jeudi 10 juillet, le parti communiste du Rhône dénonce un "hold-up démocratique".
Une décision qui met à mal la démocratie. À moins de neuf mois des municipales, le Parlement a définitivement adopté la réforme du scrutin municipal à Paris, Lyon et Marseille, ce jeudi 10 juillet. Concrètement, le texte prévoit d'instaurer deux scrutins, l'un pour élire les conseillers d'arrondissement ou de secteur, l'autre pour élire ceux du conseil municipal, sur une circonscription unique.
Dans un communiqué publié ce vendredi 11 juillet, la fédération rhodanienne du parti communiste français et les Élu·e·s Communistes Républicain·e·s & Citoyen·ne·s de Lyon dénoncent un "hold-up démocratique". "L’adoption le 10 juillet de la réforme de la loi PLM s’est faite contre l’avis des villes concernées et sans réelle information des habitant·e·s", écrivent les élus.
Lire aussi : Le Parlement adopte définitivement la réforme du scrutin municipal à Paris, Lyon et Marseille
Permettre à la droite de gagner
"Sous couvert de rapprocher dans ces 3 villes à arrondissements l’élection du Maire des électeurs, il s’agit ni plus ni moins de tripatouiller le mode de scrutin pour permettre à la droite d’espérer gagner à Paris voire à Lyon et Marseille", continuent les élus.
"Elu·e·s et militant·e·s communistes s’opposent à cette vision désincarnée des collectivités locales : ce dont ont besoin les Lyonnais et les Lyonnaises, ce sont au contraire d’arrondissements plus forts, avec davantage de compétences, au plus près des habitant·e·s et de leurs préoccupations quotidiennes !"