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Michel Mercier renonce à intégrer le Conseil constitutionnel

Alors que le Conseil constitutionnel l'avait invité, à demi-mot, à renoncer à son poste, Michel Mercier vient d'annoncer qu'il ne siégera pas au Conseil constitutionnel malgré sa nomination par Gérard Larcher.

Michel Mercier, le sénateur du Rhône a annoncé ce mardi son intention de renoncer à intégrer le Conseil constitutionnel. L'ancien président du conseil général du Rhône a estimé qu'il ne pouvait pas "siéger avec la sérénité nécessaire" après la révélation la semaine passé de l'emploi de ses filles comme assistantes parlementaires. "Alors que ma nomination n'est pas définitive, et dans les conditions créées par l'ouverture de cette enquête, je considère aujourd'hui que je ne pourrai pas siéger avec la sérénité nécessaire au Conseil constitutionnel", a déclaré Michel Mercier dans un communiqué.

Mercredi dernier, le parquet national financier avait ordonné l'ouverture d'une enquête préliminaire, notamment pour "détournements de fonds publics" à l'encontre de Michel Mercier. L'enquête a été confiée à l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales, un service de police judiciaire suite aux révélations du Canard enchaîné sur l’emploi de ses deux filles en tant qu’assistantes parlementaires. L’ancien président du conseil général du Rhône aurait employé à temps partiel sa fille Delphine entre septembre 2012 et avril 2014 alors que celle-ci vivait à Londres.

Michel Mercier avait été nommé la semaine passée par Gérard Larcher, le président du Sénat, pour remplacer la ministre de la Justice, Nicole Belloubet. En plein vote de la loi de moralisation de la vie publique, l'ancien garde des Sceaux ne deviendra donc pas Sage.

Lire aussi : "Michel Mercier : ses casseroles dans le Rhône"

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