Marie-Charlotte Garin est élue députée. © Antoine Merlet

Il avait publié une photo du domicile de Marie-Charlotte Garin, le tribunal le relaxe

Excédé par sa vie place Mazagran, un Lyonnais avait publié une photo de l'immeuble où résidait Marie-Charlotte Garin, députée (EELV) du Rhône. Le tribunal de Lyon l’a relaxé.

Les faits remontent au 12 octobre 2022. Excédé par son quotidien place Mazagran dans le quartier de la Guillotière, "entre dealers et toxicomanes", selon ses mots, Jean-Bernard J, 52 ans, avait publié sur ses comptes Twitter et Facebook une photo de l'immeuble, selon lui "de haut standing" dans lequel réside la députée (EELV) Marie-Charlotte Garin. Le post est accompagné d'un commentaire : "Ce produit préfabriqué à Science Po se pavane pour la justice sociale, les sans toits, la 'solidarité'. OK."

"Protéger ceux qui s'engagent et font vivre la démocratie"

"Il s'agissait d'une illustration. Mon intention n'était pas de faire du mal à Mme Garin", s'était défendu l'accusé lors de son audience le 16 mai dernier. Le procureur Alain Grellet avait de son côté mis ce procès en perspective avec la récente démission du maire de Saint-Brévin-les-Pins, en Loire-Atlantique, après l'incendie criminel ayant visé ses voitures et son domicile. 

"La loi est faite pour protéger ceux qui s'engagent et font vivre la démocratie. Dans ce dossier, dû à une dégradation du débat public, M. J s'autorise à divulguer l'adresse de Mme Garin au risque d'exposer celle-ci à des menaces", avait-il tancé, avant de requérir six mois d'emprisonnement avec sursis.

Ce mardi, le tribunal de Lyon a décidé de relaxer l’accusé, estimant que l’intention de mettre en danger la député Marie-Charlotte Garin n’était pas suffisamment caractérisée. Les réquisitions du procureur n’ont donc pas été suivies.

Lire aussi : Procès Marie-Charlotte Garin à Lyon : les clés pour décrypter le débat juridique

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