Black Sheep de Jonathan King

Nouvelle-Zélande. 1h 27

Henry, citadin phobique des moutons, décide de retourner à la ferme pour vendre ses parts de l'exploitation familiale à son frère aîné, sans se douter des expériences génétiques qui y sont menées. Au même moment, des activistes écologiques, au courant de ces pratiques, libèrent un agneau mutant du laboratoire secret. Le fléau va très vite se répandre et transformer tous les moutons en prédateurs ultra teigneux.

Un film gore qui nous arrive tout droit de Nouvelle-Zélande, ça ne peut que susciter l'intérêt et rappeler les débuts d'un de ses plus prestigieux représentants : Peter Jackson. Ce dernier, avant de devenir une star internationale avec la trilogie du Seigneur des Anneaux, réalisait respectivement, en 1987 et 1993, Bade taste et Braindead, deux films gores aujourd'hui cultes pour tous les amoureux d'hémoglobine et de viscères sanguinolents. Lourd de cet héritage, mais fort d'un pitch assez prometteur, Jonathan King, qui signe ici son premier film, était plutôt attendu avec, comme objectif annoncé, nous dégoûter du gigot dominical. Malheureusement, en dehors de quelques scènes surréalistes mémorables mettant en scène des moutons furibards, Black Sheep ne parvient pas à tirer son épingle du jeu. Pillant sans relâche Peter Jackson, le réalisateur essaie, vaille que vaille, de répondre au cahier des charges du genre en associant à l'horreur, un humour noir de rigueur. Sans grand succès... En multipliant les calembours de bas étages au rythme effréné de ses maladresses, l'œuvre prend parfois des tournures grivoises pour légionnaires libidineux. Une déception donc pour un film très attendu par les amateurs qui, sans être insupportable, ne fera pas date. De quoi se consoler devant une bonne vieille VHS du maître Jackson.

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