Le 21 février dernier, une vingtaine de parents d'élèves lyonnais coordonnés par Juriste pour l'enfance ont posé un recours devant le Conseil d'Etat. Ils demandent l'annulation du programme d'éducation sexuelle prévu dés la rentrée prochaine.
Une vingtaine de parents d'élèves lyonnais coordonnés par Juriste pour l'enfance, ont décidés de poser un recours devant le Conseil d'Etat quant à la mise en place du programme d'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle. Les parents mobilisés demandent l'annulation de celui-ci, censé débuter dés septembre 2025 dans les classes de maternelles, primaires, collèges et lycées : "Ce recours manifeste leur engagement pour défendre leur primauté éducative, le droit à la vie privée de leur enfant, le droit à l’éducation et à une information appropriée, le droit à la santé", explique Juristes pour l'Enfance.
Pour rappel, ce nouveau programme prévoit trois séances annuelles dans toutes les classes. Seront abordées lors de ces cours, différentes facettes de la vie affective, relationnelle et sexuelle. En maternelle par exemple, les sujets discutés tourneront autour du corps, des émotions et de l'intimité. Une manière, entre autre, de prévenir les situations abusives dans le cercle familial.
"Atteinte aux principes de services publics"
"Le recours met en évidence les atteintes aux principes du service public et, notamment, au principe de neutralité", poursuit l'association. Parmi ces atteintes, Juristes pour l'Enfance et les parents d'élèves dénoncent notamment une "atteinte à la primauté éducative des parents" et une "appropriation par l’État de la transmission de l’éducation sexuelle" : "Le programme prévoit notamment que les parents ne seront pas informés des dates, des contenus des séances ainsi que des supports utilisés et qu’ils seront tenus dans l’ignorance du nom de l’association ou institution partenaire susceptible d’intervenir" déclare l'association.
Dans le recours, sont également mis en avant "l'atteinte à la vie privée", "l’atteinte au droit à l’éducation et à une information appropriée" et "l’atteinte au droit à la santé" : " Le programme est incapable de prévoir la personnalisation de l’enseignement comme cela devrait être le cas dans le domaine si particulier et intime de la vie affective, relationnelle et sexuelle" déplore l'association.
"L’Education nationale doit s’en tenir à un enseignement neutre"
Juriste pour l'enfance rappelle la possibilité d'une éducation sur ce sujet mais indique que "l'Education nationale doit s'en tenir à un enseignement neutre, sur la biologie, la physiologie, l’anatomie de la différence des sexes, les maladies sexuellement transmissibles, les questions relatives à la contraception, les mécanismes de la procréation, la grossesse, l’accouchement, la prévention des risques et les interdits."
Lire aussi :

Une fois de plus la non-transparence fera une victime : les connaissances ne seront pas transmises
laissant le champs libre aux manipulateurs.
D'après la présidente de Juriste pour l'enfance https://fr.wikipedia.org/wiki/Aude_Mirkovic
Durant les années 1990 et 2000, elle chante dans divers groupes de rock identitaire. Selon le journal Mediapart, elle est alors « nourrie des thèses de l'extrême droite radicale » et chante la « haine de la République » et des paroles « aux relents antisémites »5.
Elle obtient son doctorat en droit à l'université Panthéon-Assas en 20016.
Elle est maître de conférences en droit privé et en sciences criminelles à l'université d'Évry6, HDR en 20137. En 2010 et 2011, elle est également membre du Conseil national des universités6.
Elle est par ailleurs porte-parole de l'association Juristes pour l'enfance et membre du Collectif pour l'enfant et de Famille et République8.
Elle se fait connaître du grand public à la fin des années 2010, par le biais de son combat contre la légalisation en France de la gestation pour autrui et de la procréation médicalement assistée pour les couples de femmes et les femmes célibataires.
Elle apparait dans les médias comme une intellectuelle engagée et conservatrice, très active auprès de « La Manif pour tous », ouvertement engagée contre l’avortement et la PMA, « portée par sa foi catholique