Un homme a été grièvement brûlé ce mardi matin lors d’une explosion dans l’usine Symbio à Vénissieux, qui fabrique des piles à hydrogène. Le lien avec cet élément chimique écarté.
Une cinquantaine de pompiers sont mobilisés depuis le milieu de matinée sur le site de l’usine Symbio de Vénissieux après l’explosion d’un laboratoire. Appelés par l’entreprise peu après 10 heures, les secours ont pris en charge sur place un laborantin d’une cinquantaine d’années qui se trouvait dans le laboratoire de 40 m2 au moment de l’incident.
L'accident ne serait pas lié à de l'hydrogène
D’après les secouristes, la victime qui a été grièvement brûlée travaillait sur des poudres qui se sont enflammées avant d’exploser. Contactés pour avoir plus de précisions sur cet incident, les services de Symbio, qui fabrique notamment des piles à hydrogène capables d’alimenter les moteurs des voitures électriques, indiquent dans un communiqué que "la production a été immédiatement stoppée" après l'incident "et le site sécurisé".
"Nous avons pu constater d'ores et déjà qu'il n'y avait pas de lien avec l'hydrogène"
Symbio
Les premières investigations menées par Symbio, ont, d'après l'entreprise, d'ores et déjà permis d'établir "qu'il n'y avait pas de lien avec l'hydrogène". Les services de la société précisent que "les investigations sont en cours, en lien étroit avec les autorités pour effectuer une analyse approfondie des faits".
Lire aussi : Voiture à hydrogène : Symbio, à Vénissieux, rêve d’un destin mondial
D'après des informations de l'AFP, la poudre évoquée par les pompiers serait en fait de la poudre de carbone. C'est en entrant en contact avec un solvant qu'elle aurait explosé, sans générer de départ de feu.
150 personnes évacuées
En plus du quinquagénaire gravement blessé et qui a dû être transporté en état d’urgence absolue vers l’hôpital Edouard-Herriot, une autre personne a été légèrement blessée et quatre autres qui se trouvaient à proximité ont été "incommodées". Près de 150 personnes ont également dû être évacuées par les pompiers. Vers midi, ces derniers, épaulés par une équipe spécialisée en risque chimique, se trouvaient toujours sur place, notamment pour déterminer les produits qui auraient pu être touchés pendant cette explosion.
