Emmanuel Macron, président de la République française, assiste à la cérémonie d’hommage à Jean Moulin, à la Résistance française et aux victimes de la barbarie nazie au mémorial national de la prison de Montluc à Lyon. (Photo Pool/Le Progrès/ Maxime JEGAT)

Retour en images sur la visite d’Emmanuel Macron à Lyon 

En déplacement à Lyon lundi 8 mai pour rendre hommage à Jean Moulin et à la Résistance, le président de la République s’est rendu au Mémorial de la prison Montluc, alors que de nombreux manifestants étaient tenus à distance par la police. 

Deux salles deux ambiances lundi 8 mai à Lyon. Alors que le président de la République Emmanuel Macron se déplaçait dans la capitale de la Résistance pour rendre hommage à celle-ci et à son chef Jean Moulin, près de 4 000 manifestants sont descendus dans les rues de Lyon pour protester contre la venue du chef de l’État et la réforme des retraites. 

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Visite avec Claude Bloch

Un vent de contestation qu’Emmanuel Macron n’aura pas vu souffler, ni même entendu les manifestants ayant été tenus à distance du Mémorial de la prison Montluc par les forces de l’ordre. Arrivé aux environs de 15h30, le chef de l’État a d’abord déposé une gerbe devant le bâtiment dans lequel près de 10 000 personnes ont été incarcérées sous l’Occupation et où plus d'un millier d'entre elles ont été fusillées et 6 000 déportées.

Pendant que le président s’attachait à honorer le Conseil national de la Résistance (CNR) et son premier président Jean Moulin, tout en rappelant l’unité derrière sa création, les vitres de la porte de la mairie du 3e arrondissement de Lyon étaient caillassées par les manifestants. Reparti après environ 2 heures passées au sein du Mémorial, où il aura été guidé par la directrice des lieux, Claude Bloch, un ancien prisonnier et le dernier survivant de la shoah à Lyon, Emmanuel Macron aura également eu le droit à quelques cours d’histoire sur Jean Moulin, les Enfants d’Izieu et Klaus Barbie dispensés par des élèves du Rhône. 

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Emmanuel Macron a débuté s visite par un dépôt de gerbe devant le mémorial de Montluc. (Photo Pool/Le Progrès/ Maxime JEGAT)
Beate et Serge Klarsfeld, Claude Bloch (3e en partant de la gauche), Eric Dupond-Moretti, garde des sceaux, Pap Ndiaye, ministre de l'éducation nationale, Patricia Miralles, la secrétaire d'état chargée des anciens combattants et de la mémoire, Fabienne Buccio, préfète du Rhône, étaient présents pour accueillir Emmanuel Macron. (Photo Pool/Le Progrès/ Maxime JEGAT)
Emmanuel Macron, président de la République française, salue Claude Bloch, ancien déporté, dernier survivant de la Shoah à Lyon et prisonnier de Montluc. (Photo Pool Maxime Jegat / Le Progrès)
À leurs côtés, une dizaine de députés du Rhône de différents bords politique, quelques sénateurs, le président du département du Rhône Christophe Guilloteau, le maire de lyon Grégory Doucet. En revanche pas de Bruno Bernard, le président de la Métropole de Lyon qui n'était pas encore rentré de vacances, ni de Laurent Wauquiez, le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, qui avait d'autres obligations. (Photo Pool/Le Progrès/ Maxime JEGAT)
Emmanuel Macron, président de la République française, entouré des époux Klarsfeld et de Claude Bloch, se recueillent devant l'emplacement de la baraque aux juifs pendant la cérémonie d'hommage. Une baraque que les époux Klarsfeld ont demandé au président de faire reconstruire pour perpétuer la mémoire des lieux. (Photo Pool/Le Progrès/ Maxime JEGAT)
Pendant ce temps, 500 m plus loin, près e la Manufacture des Tabacs, près de 4000 personnes manifestent avec une banderole explicite : "8 Mai : commémorer la Résistance c'est défendre ses conquêtes ! Pas touche à nos retraites." (Photo de Jean-Philippe KSIAZEK / AFP)
Interdits d'approcher le Mémorial, les manifestants ont eux aussi célébrer Jean Moulin, avant que la manifestation ne dégénère. (Photo de Jean-Philippe KSIAZEK / AFP)
Les syndicats étaient venus en nombre pour manifester. La manifestation s'est ensuite soldée par la dégradation de la mairie du 3e arrondissement et du centre des finances publiques. (Photo de Jean-Philippe KSIAZEK / AFP)
Emmanuel Macron, président de la République française, devant la cellule occupée par Jean Moulin. À sa droite, les époux fervents défenseurs de la reconnaissance de la shoah qui se sont attelés à démasquer d’anciens nazis responsables de celle-ci. (Photo Pool/Le Progrès/ Maxime JEGAT)
Emmanuel Macron, président de la République française, lors de son discours où il a rappelé l'importance de la République. (Photo Pool Maxime Jegat / Le Progrès)
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