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Parc OL, Gerland – À qui profitent les stades ?

Au Lou comme à l’OL, les opérations immobilières jouent un rôle clé dans l’économie du club. Opérations rendues possibles par la collectivité. Ce modèle en vogue à Lyon se propage en France. Mais ce type de montage de projet (présenté comme gagnant-gagnant pour la collectivité et pour les clubs) semble profiter aussi aux actionnaires.

Accusation de concurrence déloyale, menaces de procès. Il y a deux ans jour pour jour, Jean-Michel Aulas (OL) déclarait la guerre à Olivier Ginon (Lou) à cause du déménagement du club de rugby au stade de Gerland, délaissé par les footeux. Le patron de l’OL redoutait de voir apparaître un concurrent qui utilise les mêmes recettes que lui. Il faut dire que les deux stades s’appuient sur des revenus complémentaires assez similaires : de l’événementiel et des programmes immobiliers. Aujourd’hui, le mercure est redescendu entre les deux grands patrons lyonnais. Leurs clubs bouclent des saisons sportives dans le top 5 de leurs championnats respectifs. Leurs stades affichent rarement complet, mais l’affluence moyenne est relativement bonne. Expliquer leur bonne santé financière par leurs nouveaux outils de travail relèverait toutefois d’une conclusion hâtive. À Gerland comme à Décines, tous les équipements qui doivent donner leur pleine mesure à leur modèle économique ne sont pas encore sortis de terre. Beaucoup d’enceintes sportives ont été bâties – notamment pour l’Euro 2016 – ces dernières années et elles reposent toutes sur des logiques plus immobilières que sportives. À Nice comme à Marseille, des immeubles de bureaux accompagnent le contrat de construction ou de rénovation des enceintes. À Nantes, le projet de Yellow Park qui vient d’être lancé est aussi adossé à un programme immobilier.

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