Mégane Missaire : "étudier le rôle de l'oubli dans le cerveau"

Cette année et pour la cinquième fois consécutive, l'Université de Lyon participe au concours "Ma thèse en 180 secondes". 14 doctorants lyonnais viennent présenter leurs 14 thèses respectives dans le concours. Ils auront 3 minutes, et pas une seconde de plus, pour vulgariser leur travail devant le jury. L'an dernier, c'est le doctorant en génie civil Thibaut Souilliart et son travail sur l'Usure des tubes GV générée par des impacts répétés contre les supports à jeu qui avait su convaincre le jury. Rendez vous le 29 mars pour la finale lyonnaise du concours.
Avant de les découvrir sur scène, Lyon Capitale vous propose de les rencontrer en avant-première sur son site. Chaque jour, nous laissons la place à un doctorant et une thèse (des neurosciences à la mécanique en passant par la physique). Il a trois minutes pour rendre passionnant son sujet, souvent pointu et rempli de mots techniques. Un seul d’entre eux sera retenu pour participer à la finale nationale.

La candidate du jour : Mégane Missaire

Université Claude Bernard Lyon 1

Neurosciences

Intitulé de la thèse : Oubli et plasticité synaptique, une approche électrophysiologique in vivo chez le rat

Son parcours en 5 dates :

2010-2012 : Classe préparatoire BCPST

2012 : Admission au concours des ENS et intégration en tant que normalienne à l'ENS Lyon en Licence Biosciences

2013-2015 : Master biosciences à l'ENS Lyon, spécialisation en neurosciences grâce à trois stages de recherche à Lyon, Londres et New-York

2015 : Obtention du Master Biosciences de l'ENS Lyon avec mention très bien

2016-2019 : Doctorat en neurosciences à l'Université Lyon 1

L'objet de la thèse en 3 lignes :

L'oubli n'est pas seulement néfaste ou pathologique, mais peut participer au fonctionnement optimal de notre mémoire en nous permettant de faire le tri parmi les informations. L'objectif de ma thèse est de comprendre comment la dynamique de flux d'informations entre les neurones permet ce tri, grâce à l'implantation d’électrodes intracérébrales chez des rats.

Pourquoi avoir choisi ce thème ?

J'ai toujours été fascinée par le fait que des capacités telles que la mémoire, l'oubli ou même conscience puissent émerger d'un fouillis de milliards de neurones interconnectés qui envoient des signaux électriques dans tous les sens. Je ne pouvais pas rêver plu stimulant que d'essayer de percer le mystères de cette boîte noire qu'est le cerveau.

Pourquoi participer au concours "Ma thèse en 180 secondes" ?

Pour moi, communiquer la recherche est un devoir, et il est d’autant plus important de savoir vulgariser la recherche fondamentale afin de lutter contre l'idée qu'elle est inutile et peu rentable car elle ne présente pas d'application à court terme. La magie de la recherche, c'est de ne pas toujours savoir ce que l'on va trouver ni quelles innovations en découleront !

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