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Lyon, la 6e ville la plus embouteillée d'Europe

Au classement des villes les plus congestionnées d'Europe, la ville du Vélo'V se hisse à la 6e position, derrière Toulouse (5e), mais devant Paris (9e), Marseille, Barcelone, Rome et Milan.

Lyon entre dans le top 6 européen. Devant Barcelone (23e), le modèle de Gérard Collomb. C'est le résultat du palmarès établi par TomTom, la fameuse marque de GPS. On y apprend que 32,6% des routes lyonnaises (intra muros) sont bouchées, contre 32,3% lors de la précédente étude de l'an dernier. Cette étude repose sur les relevés de vitesse de ses utilisateurs entre le 1er trimestre 2009 et le 1er trimestre 2011. Un axe a été considéré comme congestionné dès lors que la vitesse moyenne des véhicules étaient inférieures à 70% de la limite autorisée. Et c'est ainsi qu'ont été calculés des taux d'encombrement.

Comme en 2010, Bruxelles est la capitale européenne des villes les plus encombrées, avec 38,9%, devant Varsovie (38,1%) et Londres (34,5%). "Bruxelles subit beaucoup de travaux et les villes polonaises ont des difficultés du fait du boom de la voiture sur des réseaux qui n'étaient pas vraiment adaptés", analyse Arnaud Pézeron, directeur de la communication chez TomTom France. A l'inverse, on circule très bien à Cologne, Essen, Cambridge et Liverpool. "Plus le réseau routier est large et plus la circulation est fluide", souligne Arnaud Pézeron. Cela semble être aussi le cas à Nice et Montpellier, les villes françaises positionnées en queue de peloton.

"Nous sommes dans une phase pénalisante"

Ces résultats ne surprennent pas Jean-Louis Touraine, 1er adjoint en charge des déplacements. Il invoque les travaux du tunnel de la Croix-Rousse et la suppression de l'autopont Mermoz pour expliquer les difficultés. Surtout il assume une politique de "réduction de voiries", entreprise par la Ville pour créer des voies de tram, des couloirs de bus et des pistes cyclables. Laquelle produit les bouchons. "Nous sommes dans une phase pénalisante de ralentissements" pour opérer un transfert modal des automobilistes en faveur des transports collectifs et des modes doux. Cette politique de la contrainte produit des effets selon Touraine : depuis 2002, le nombre de voitures en circulation recule. "On est à -15% en près de dix ans", calcule-t-il. "On est au milieu du gué : le nombre de voitures en circulation baisse, on aura bientôt infiniment moins d'embouteillages", promet l'adjoint au maire. Mais pour l'heure, les restrictions de voiries vont se poursuivre, avec le réaménagement de la rue Garibaldi.

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