Le "réseautage" lyonnais bien en place

Passant du thème du réchauffement climatique à celui de la gastronomie, Jean-Michel Daclin, adjoint délégué aux relations internationales, a mené tambour battant une journée de lobbying actif pour la promo de Lyon.

La gastronomie tentaculaire
Initié par la ville de Lyon il y a un an, le réseau Délice qui réunit quinze villes internationales dites 'gourmandes' a dressé son premier bilan à Bruxelles. Rejoint par Osaka (Japon) et Stavanger (Norvège), ce réseau en est 'encore à sa phase de construction, a expliqué Jean-Michel Daclin, nous sommes en train de définir les conditons d'entrée et le fonctionnement général'. Pour le moment, chacun prend ses marques, et Lyon mène la danse. 'On ne voit qu'après deux ou trois ans d'existence si un réseau est intéressant ou non, s'il a des raisons d'être', estime le responsable marketing du Bureau International du Tourisme et des Congrès de Bruxelles. Le réseau Délice, lui, 'sera sans doute important du point de vue de l'éducation, et de la formation, avec les échanges d'apprentis et de professionnels', prévoit-il. Quelques rencontres internationales sont d'ores-et-déjà prévues, comme un concert classique en mars, à Lyon, pendant lequel des chefs cantonais vont cuisiner, inspirés par l'orchestration proposée spécialement. Et en dehors du divertissement ponctuel de cet ordre, plusieurs écoles et instituts de formation en hôtellerie et restauration vont se rencontrer à Lausanne en novembre prochain, pour échanger notamment sur le manque de vocations dans le domaine.

Le réchauffement climatique
Cette fois, c'est dans le cadre du réseau Eurocities, dont Lyon assure la présidence cette année, que Jean-Michel Daclin a fait une nouvelle annonce. Sur le modèle des quarante villes américaines qui avaient décidé de prendre un ensemble de mesures contre le réchauffement cliamtique, alors que le gouvernement des Etats-Unis n'avait pas signé les accords de Kyoto, plusieurs maires européens ont décidé de signer une charte d'engagement écologique. Si elle n'évoque pour le moment que dans de très grandes lignes les mesures que les villes devront prendre, elle a toutefois obtenu un financement européen, vendredi dernier, de 1,8 millions d'euros. Ce qui permet de comprendre l'intérêt du réseautage. Et dans le cadre de la présidence française à la tête de l'Union Européenne, cet accord, baptisé 'Déclaration d'Eurocities sur le changement climatique', sera officiellement validé par le premier ministre François Fillon et Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, le 27 octobre prochain à Lyon.

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