Alors que quatre communes dont Saint-Genis-Laval souhaitent lancer leur propre service de vélos en libre-service, le président écologiste de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard déplore "une annonce de com' électorale".
Début juillet, les communes de Saint-Genis-Laval, Charly, Irigny et Vernaison annonçaient, par un simple communiqué, leur volonté de lancer un service de vélos à assistance électrique en libre service. Se disant "en attente de solutions", rappelant que "la Métropole de Lyon n'a pas prévu d'extension du service Vélo'v sur (leurs) communes", les maires lancent un appel à manifestation d'intérêt pour expérimenter, dès janvier 2026, un service de vélos à assistance électrique en libre-service.
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"Si ces communes veulent travailler dans l'intérêt des habitants, on ne met autour de la table et on regarde qui est prêt à financer quoi"
Une initiative surprenante, et dont l'équilibre financier interroge. Lyon Capitale a contacté début juillet la Ville de Saint-Genis-Laval, qui a indiqué que le projet n'en est qu'au stade de "gestation". Sollicité ce lundi par Lyon Capitale, le président écologiste de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard estime quant à lui qu'il s'agit avant tout d'une "annonce de com' électorale". "Ces villes ne sont pas venues me voir pour en parler", poursuit-il, considérant par ailleurs qu'un tel dispositif "ne sera pas fiable économiquement sans un apport des communes".
Dans leur communiqué, ces dernières n'évoquaient pas de telle dépense, et semblaient davantage se calquer sur le modèle des trottinettes en libre-service. L'opérateur seul assure le coût du service et verse une redevance à la commune pour utiliser l'espace public. Il se finance en contrepartie sur l'usager, ce qui rend par exemple à Lyon les trottinettes électriques bien moins compétitives que le service Vélo'v.
"On voit que le Vélo'v électrique permet d'aller plus loin. Mais avec la difficulté du contrat qui finit en 2032, si ces communes veulent travailler dans l'intérêt des habitants, on se met autour de la table et on regarde qui est prêt à financer quoi", poursuit Bruno Bernard, rappelant que les recettes publicitaires qui financent JCDecaux et le service Vélo'v sont principalement générées à Lyon et Villeurbanne, les deux communes logiquement les mieux loties en matière de stations.
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Le mormon sera -t-il le 1° sur la selle éjctable en 2026 !
Khmer , mormon ….. bel argumentaire de la faschosphère !!!
Un peu lassant ces gens qui veulent pas payer mais qui veulent qu'on leur offre des services de mobilité.