Premières réactions politiques à l’attentat de Saint-Quentin-Fallavier

Après l’attentat de ce matin à Saint-Quentin-Fallavier, commune de l’Isère toute proche de l’agglomération lyonnaise, certains politiques de la région ont fait part de leurs premières réactions.

Jean-Jack Queyranne, président PS du conseil régional, après avoir exprimé sa solidarité à l’égard des victimes, a rappelé que des mesures de vigilance autour des grands sites industriels de la région ont été décidées. "Il faut aussi intensifier le renseignement pour neutraliser les individus les plus dangereux. La loi sur le renseignement a toute sa justification : il faut cesser toute forme d’angélisme en la matière devant les menaces", a-t-il fait savoir, alors que la loi sur le renseignement a été votée le 24 juin. "Il faut aussi éviter que la peur ne s’installe. C’est la nation qui doit combattre la terreur", a déclaré le président de Rhône-Alpes.

“Ne pas céder à la haine et aux amalgames”

Le maire de Lyon, Gérard Collomb, a quant à lui rendu "hommage à la rapidité et l’efficacité des services qui ont arrêté les suspects du crime commis en Isère". En effet, ce sont des pompiers, intervenant à la suite des explosions dans l’usine Air Products, qui ont arrêté le suspect. Celui-ci aurait crié "Allah Akbar" au moment d’être capturé.

Michèle Picard, maire PCF de Vénissieux, a exprimé son incompréhension face à cet attentat et à celui qui a frappé Sousse en Tunisie. Le Koweit a lui aussi été touché aujourd’hui, par un attentat-suicide dans une mosquée chiite, sans que des liens soient établis entre ces différents massacres. "Face à ces épreuves, nous devons rester unis, intelligents et clairvoyants pour ne pas céder à la haine et aux amalgames", a dit Michèle Picard.

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Article mis à jour à 21h11.

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