Queyranne régionales négociations EELV 2e tour
© Tim Douet

Statu quo entre le Rassemblement et Queyranne

Après 12 heures de négociation, le PS et le Rassemblement butent toujours sur la même question. Les candidats écologistes et du Parti de gauche ne veulent pas accéder à une requête de Jean-Jack Queyranne, qui leur demande de participer à l’exécutif. (Article mis à jour à 17h02)

17h02 – Accord conclu. Les parties en sont aux vérifications administratives. Il sera officialisé lors d’un point presse à 18h.

Confirmation et conditions de l'accord, par Jean-Charles Kohlhaas, cliquer ici.

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16h55 – Ultime tractation

Jean-Jack Queyranne ne fait plus d’une participation à l’exécutif un point incontournable, renvoyant la question au lendemain des élections.

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16h21 – Accord imminent

Bruno Bernard ressort avec le sourire et annonce un accord imminent : “C’était le dernier aller-retour.”

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Mise à jour à 16h15 – Bruno Bernard, le négociateur du Rassemblement, vient de revenir à la table des négociations. Il s’est isolé avec Jean-Jack Queyranne.

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Mise à jour à 15h – Les candidats du Rassemblement viennent de nouveau de quitter la table des négociations, après une grosse demi-heure de discussion avec Jean-Jack Queyranne. Ce dernier leur a soumis des ébauches de liste. Dans la métropole, Andrea Kotarac (PG) obtiendrait la 5e place. Dans la Drôme, Corinne Morel-Darleux la 4e.

Sorti à son tour, Jean-Jack Queyranne déclare : “J'ai fait une proposition, j’attends le retour.” Cette proposition, l’assemblée représentative du Rassemblement va maintenant l’examiner pour éventuellement l’entériner et du même coup l’alliance de second tour. Elle contiendrait 3 axes : un accord de mandature (vote du budget, élection du président et des vice-présidents du conseil régional), la participation à l’exécutif (à laquelle le Rassemblement s’opposait jusque-là, voir ci-dessous) et la validation des listes soumises il y a quelques minutes.

L'issue des négociations est proche. En attendant la décision de l’assemblée du Rassemblement, Jean-Jack Queyranne, plutôt détendu, papote avec ses principaux soutiens. Tous les élus qui avaient déjà participé aux négociations en 2004 et 2010 (précédentes élections régionales), confient que celle-ci est “la plus cool”.

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Ce lundi à 14h, les négociations viennent de reprendre, pour ce qui devrait être le dernier round de discussions. Le PS, le Rassemblement (EELV et Parti de gauche) et le Parti communiste n'ont plus qu'une petite poignée d'heures pour sceller leur alliance. Les trois partis la souhaitent, mais la réalité de la fusion paraît encore incertaine.

“L’alliance oui, mais...”

Le volet programmatique est quasiment bouclé, à une exception de taille : le contrat de mandature. Depuis 1 heure du matin, Jean-Jack Queyranne fait de la participation à l'exécutif de tous ses éventuels alliés une condition sine qua non. Ce point a été mis sur la table dès la première réunion. À l'heure actuelle, il reste le dernier obstacle sur la route d'un accord.

Les candidats du Rassemblement viennent juste de revenir à la table des négociations. Avant d'entrer, Corine Morel-Darleux, porte-parole du Rassemblement, nous a confié : “L'alliance oui, mais pas de participation à l'exécutif.” Quelques minutes plus tôt, Jean-Charles Kohlhaas, chef de file du Rassemblement, glissait : "Nous avons tous intérêt à ce que l'alliance se fasse."

Les communistes et le PS se sont mis d’accord... et attendent le Rassemblement

Face à ce statu quo, Jean-Jack Queyranne s'est montré très évasif : “On va voir, rien n'est terminé." "Les négociations marquent le pas, mais rien n'est bloqué", veut croire Hervé Saulignac, l'un des négociateurs du PS.

Les communistes, qui se sont mis d'accord avec le PS mais attendent de voir le positionnement du Rassemblement, s'amusent de cette situation figée. "Les écologistes ont déjà fait cette proposition il y a quelques heures. On va voir si Queyranne l'accepte maintenant. Rien n'a bougé depuis une heure du matin ou presque", observe François Jacquart, du PC.

Jean-Jack Queyranne veut obtenir, par la participation à l'exécutif de ses partenaires, l'assurance que le prochain mandat, en cas de victoire, reposerait sur des bases plus saines. "Queyranne ne veut pas créer son opposition interne dès aujourd'hui", explicite un proche du président du conseil régional sortant.

Les communistes et les socialistes s'accordent sur le fait que les atermoiements du Rassemblement bloquent la signature d'un accord. "Ils ne sont pas d'accord entre eux. Ni entre écologistes ni avec le Parti de gauche. C'est un problème qu'ils n'ont pas voulu régler avant et ils doivent trancher aujourd'hui", observe un élu communiste. C'est pour le moment dans la difficulté à trouver un accord dans l'accord que les négociations achoppent.

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