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Air Rhône-Alpes accuse une baisse de 10 % de dotation de l'Etat

Ségolène Royal a décidé d’amputer de 184 000 euros le budget de l’observatoire Air Rhône-Alpes. Une mauvaise nouvelle pour l’association chargée de la surveillance de la qualité de l’air.

Un mois après les épisodes de pollution aux particules fines qui ont touché Lyon comme d’autres régions de France, la ministre de l’Écologie vient de décider de réduire de 10 % la subvention allouée à l’observatoire Air Rhône-Alpes.

184 000 euros en moins et “de nouvelles missions”

Marie-Blanche Personnaz, la directrice générale de l’observatoire, voit s’envoler près de 184 000 euros (de 1 740 000 euros en 2014, la subvention de l’État passe à 1 556 000 euros).

Chargée de la surveillance de la qualité de l’air, cette association “loi 1901” perd 144 000 euros sur son budget d’investissement et 40 000 au titre du fonctionnement.

Clairement, l’État ne met pas les moyens pour la qualité de l’air en France. Au ministère de l’Écologie, on ne prend pas ce sujet au sérieux, s’offusque Marie-Blanche Personnaz. Les politiques ne s’emparent du problème que pendant les pics de pollution. Il n’y a plus rien après. En plus, on nous affecte à de nouvelles missions, notamment la surveillance des pesticides et des pollens. Mais on ne pourra plus suivre…”

Air Parif accuse aussi une perte de 15 %

Avec cette baisse, la part de l’État ne représente plus que 25 % du budget d’Air Rhône-Alpes, tandis que les industriels y contribuent pour 42 % et les collectivités locales 33 %.

En Ile-de-France, Air Parif a également vu ses dotations de l’État diminuer de 15 %. La semaine dernière, lors du conseil de Paris, les élus s’étaient offusqués d’une telle baisse. Le groupe EELV avait demandé à la maire, Anne Hidalgo, de saisir l’État afin que celui-ci maintienne sa dotation initiale.

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