Gérard Collomb en visite officielle à Lyon, en septembre 2017 © Tim Douet
Gérard Collomb en visite officielle à Lyon, en septembre 2017 © Tim Douet

Police : "Collomb a oublié que Grenoble était sur la carte de France"

Sous le feu des critiques après le meurtre d'Adrien Perez à Meylan, la première adjointe à la municipalité de Grenoble a mis en cause le refus de Gérard Collomb d'expérimenter la police de sécurité du quotidien dans sa ville.

Sa parole était attendue. La 1re adjointe "Parcours éducatif et tranquillité publique" à la municipalité de Grenoble s'exprime pour la première fois sur les violences qui ont secoué la ville pendant l'été. Dans les colonnes du Dauphiné Libéré, Élisa Martin fustige la récupération politique par l'extrême droite du meurtre d'Adrien Perez, mais aussi le refus de Gérard Collomb d'intégrer Grenoble dans l'expérimentation de la police de sécurité du quotidien. Une expérimentation qui démarre dès le mois de septembre et qui concerne trente quartiers en France, comme  le 8e arrondissement de Lyon ainsi que le quartier des Minguettes à Vénissieux.  

"On souhaitait vraiment des effectifs supplémentaires pour notre police nationale. Mais non : Collomb a oublié que Grenoble était sur la carte de France. Ensuite, on lui a écrit plusieurs fois, mais nous n’avons jamais eu de réponse. Pourtant, tous les signaux sont là. Il faut être aveugle pour ne pas voir que les stupéfiants rongent totalement notre agglomération et que les policiers nationaux manquent de moyens pour enrayer ce fléau", a déclaré l'élue écologiste au quotidien. Si le projet de communes proches de Grenoble n'a pas été retenu pour expérimenter la police de sécurité du quotidien par le ministère de l'Intérieur, l'Isère fait partie des départements dans lesquels la gendarmerie sera renforcée de 500 effectifs d'ici la fin de l'année.

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