Le débat Vallaud-Belkacem / Bonnell de Lyon Capitale fait salle comble

Quelque 150 Villeurbannais ont répondu présents à l’invitation de Lyon Capitale ce mercredi soir au DZ Café, pour le débat le plus attendu de l'entre-deux-tours de ces législatives dans le Rhône. Najat Vallaud-Belkacem et Bruno Bonnell ont pu y exprimer leur vision en matière d’éducation, d’emploi et de transparence de la vie politique.

Les applaudissements fournis après chaque prise de parole témoignaient de l’affluence. Et de l'intérêt des Villeurbannais pour ce débat du second tour dans la 6e circonscription du Rhône, entre Najat Vallaud-Belkacem et Bruno Bonnell. Arrivée seconde dimanche soir avec 16,54%, la candidate socialiste rend 20 points à son adversaire du second tour. Un écart que la réserve de voix insoumises (14,61%) aura du mal à combler.

Mais l'affrontement demeure un duel de poids lourds, entre le référent En Marche dans le Rhône pour la campagne présidentielle et l'ex-ministre de l'Education, qui dispose du soutien des socialistes villeurbannais, dont le maire de la ville, Jean-Paul Bret, présent ce mercredi soir. Soutien dont Najat Vallaud-Belkacem s'est dite "fière".

Souhaitant "s'inscrire dans la continuité" de la députée sortante Pascal Crozon, l'ex-ministre a présenté cette entente avec la municipalité comme une garantie pour "tirer Villeurbanne vers le haut". "Une députée qui travaille avec la municipalité, cela compte", a-t-elle souligné. Bruno Bonnell lui a notamment opposé sa connaissance de Villeurbanne "depuis cinquante ans", ville où il a "élevé des enfants, habité, étudié, construit des entreprises".

“Libérer les énergies” pour Bonnell, “donner des garanties collectives” pour Vallaud-Belkacem

Après une entrée en matière sur la moralisation de la vie politique, et quelques piques de NVB à Bonnell sur les accusations visant sa situation fiscale, les deux candidats ont pu débattre de sujets qu'ils connaissent bien, l'éducation d'abord puis l'emploi. Bruno Bonnell a fait valoir son expérience de chef d'entreprise et insisté sur sa volonté "de libérer les énergies". "Quand j'ai créé Infogrames en 1983, “webdesigner” et “créateur de jeux vidéo” cela n'existait même pas dans le dictionnaire", a-t-il tenté d'illustrer. Najat Vallaud-Belkacem a martelé ses "demandes de garanties collectives" en matière de droit du travail.

Sur l'éducation, l'ex-ministre a tiqué sur la proposition d'En Marche de créer de 4 000 à 5 000 postes dans les zones REP et REP+. Un chiffre trop faible, selon elle, qui rappelle les 60 000 créations de postes dans ces secteurs sous le quinquennat Hollande. Ce chiffre de 4 000 à 5 000, contesté par Bruno Bonnell – "Où vous l'avez trouvé ?" –, est bien présent dans le programme d'Emmanuel Macron. L'ex-ministre a également défendu le bilan de François Hollande en matière d'environnement.

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