L’Avare, mis en scène par Benoît Lambert au théâtre de la Renaissance © Sonia Barcet

Théâtre : deux fois plus avare !

La pièce de Molière sera à l’affiche dans deux salles de l’agglomération au mois de janvier.

Reprendre un grand classique, c’est aussi, pour les metteurs en scène, l’occasion de donner à un comédien (re)connu un grand rôle du répertoire. On l’a vu dans la première moitié de saison avec Le Roi Lear magnifiquement interprété par Jacques Weber au TNP, dans la mise en scène de Georges Lavaudant.

Au début du mois de janvier, on pourra découvrir Michel Boujenah dans le rôle de Harpagon, le radin le plus illustre du répertoire. Et c’est Daniel Benoin qui lui a confié ce grand rôle dans une mise en scène d’une grande modernité.

Michel Boujenah campera le rôle de Harpagon au Radiant-Bellevue

Hasard de la programmation : il y aura aussi, au mois de janvier, un autre Avare, au théâtre de la Renaissance. Mis en scène par un homme de théâtre également chevronné, Benoît Lambert, le nouveau directeur de la Comédie de Saint-Étienne. Harpagon y sera campé par un comédien moins célèbre que Michel Boujenah, mais d’une qualité incontestable, Emmanuel Vérité.

Dans cette comédie grinçante mue par une mécanique implacable, pas un seul personnage n’échappe aux brimades du grippe-sou. Comme si cette passion dévorante et ce flicage permanent qu’il instaure encourageaient chez chacun les plus viles médiocrités. C’est d’ailleurs ce sentiment proprement cauchemardesque qui a inspiré au metteur en scène l’envie d’aborder l’œuvre à la manière d’une fable drôle et intemporelle, accessible aux plus jeunes, dès la douzième bougie d’anniversaire soufflée.


L’Avare – Les 4 et 5 janvier, au Radiant-Bellevue (Caluire) & du 25 au 27 janvier, au théâtre de la Renaissance (Oullins)


 

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