L’URDLA à Villeurbanne © Cécile Cayon à

Sélection : les expos à voir au mois de mars

Durant trois mois, Camille Llobet investit tous les espaces de l’Institut d’art contemporain avec Fond d’air, une exposition 100 % sensorielle. La vidéaste/plasticienne mène un travail sur la transformation du langage lorsqu’il entre dans une forme d’oralité qu’elle restitue en explorant le bruit et le son qui sont, pour elle, empreintes du corps et du mouvement. Le public est immergé dans le noir des salles pour faire de multiples expériences sonores qui émanent tant de l’être humain que de la nature. Il découvrira également Pacheû, son film sur la haute montagne, une véritable plongée dans ses matières et ses glissements, spécialement conçu pour l’exposition (du 10 mars au 28 mai).


Avec une approche toujours pédagogique, le CAUE Rhône Métropole nous propose de comprendre dans Histoire naturelle de l’architecture le lien entre l’évolution de nos architectures et de nos villes et les conditions naturelles, physiques, biologiques ou climatiques sans oublier d’évoquer les grands enjeux environnementaux du XXIe siècle (jusqu’au 8 juillet).


À la fois galerie et atelier d’estampes où les techniques ancestrales et patrimoniales sont transmises par ses spécialistes, l’URDLA dévoile sa belle collection d’estampes contemporaines réalisées in situ par de nombreux artistes français et internationaux dans le cadre de leur résidence (Sur le Fil, jusqu’au 2 avril).

La galerie Estades expose un de ses artistes favoris, le peintre français Claude Venard (1913-1999) dont les œuvres sont présentées notamment au Whitney Museum de New York et au Musée d’art moderne de Paris. Ayant appartenu au mouvement post-cubiste, il était un peintre amoureux de la vie qui accentua peu à peu les qualités chromatiques de sa palette pour livrer des toiles fortes aux couleurs lumineuses (jusqu’au 11 mars).


Avec Dérives Urbaines / Tableaux, l’Enssib (École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques) nous embarque dans une balade urbaine au cours de laquelle le photographe Francis Goeller saisit de manière spontanée la poésie de la rue, tout ce que l’on ne voit pas, des visages, des paysages, des lieux de vie réinventés (jusqu’au 28 avril).

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