Jardinier à La Lanterne, résidence secondaire privée du couple présidentiel à Versailles, Lucas G., originaire de Villeurbanne, a été renvoyé pour avoir dénoncé ses conditions de travail.
Lucas G., un Villeurbannais de 33 ans, a été renvoyé de son poste de jardinier à la Lanterne, résidence secondaire privée du couple Macron à Versailles. Alors qu'il entretenait une "véritable passion" pour l'entretien de ces jardins de plus de cinq hectares, le jeune homme a été remercié et renvoyé à son administration d'origine, à Villeurbanne.
La raison de ce renvoi ? Le Villeurbannais a dénoncé des conditions de travail inacceptables. Fuites d'eau, délabrement, matériel hors service... Dans une vidéo partagée par nos confrères de Marianne, l'ancien jardinier montre son local, à la limite de l'insalubrité. "Quand j'ai commencé à alerter, on a dit que j'avais tort de me plaindre, qu'il y avait d'autres priorités", indique l'ancien jardinier dans sa vidéo.
🟥 INFO MARIANNE : Jardinier à la Lanterne, seconde résidence du président de la République, puis affecté à l’Élysée, Lucas G. vient d’être renvoyé à son administration d’origine… la mairie de Villeurbanne. Son tort ? Avoir dénoncé une dégradation de ses conditions de travail.… pic.twitter.com/1lltDuElNy
— Marianne (@MarianneleMag) June 10, 2025
Désormais recasé à la mairie de Villeurbanne, Lucas G. a décidé de saisir le tribunal administratif pour "abus de pouvoir". Toujours selon Marianne, il affirme également avoir été affecté à des tâches sans lien avec ses fonctions et dénonce un "harcèlement moral" qu'il a expliqué par une mise à l'écart progressive et un sentiment d'humiliation.
Sollicitée par Actu Lyon, la mairie de Villeurbanne a confirmé que Lucas G. faisait "l'objet d'un accompagnement de la direction des ressources humaines dans le cadre de sa réintégration dans les service de la Ville".
L'Élysée répond
Face aux accusations de Lucas G., l'Élysée affirme qu'une enquête a été ouverte en interne. "Les conclusions de l’enquête ont révélé une mésentente entre collègues, ne pouvant être caractérisée comme du harcèlement. Pendant sa mise à disposition au sein de la Présidence de la République, M. G (...) a été l’objet d’un accompagnement soutenu et bienveillant jusqu’au plus haut niveau de la hiérarchie administrative, ce qui démontre l’attention portée à son ressenti particulier et à nos agents de manière générale."