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Simulation d'attentat : une bombe explose dans le métro B

La ville de Lyon est le théâtre d'attentats. Dans le cadre d'un exercice NRBCe (nucléaire, radiologique, bactériologique, chimique et explosif) organisé par les autorités françaises et européennes, cinq départements de la zone de défense Sud-Est sont concernés.

Pour tester en milieu urbain les conséquences d'actes terroristes, plusieurs scénarios ont été imaginés dans plusieurs quartiers de Lyon. Mardi matin, une bombe "sale" contenant du cesium 137 (radioactif) explosait sur le site du Marché-Gare (Lyon 2e) faisant environ 120 blessés. Dans l'après-midi, 500 personnes étaient contaminées suite à une attaque au gaz sarin à la station Stade-de-Gerland du métro B. Cette simulation, qui s'est poursuivie jusque dans la soirée, a reçu la visite de Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur, et de Kristalina Geogieva, la commissaire européenne à la coopération internationale.

Cet exercice a mobilisé plus de 2 000 personnes, secouristes, forces de police et figurants compris, afin d'effectuer toutes les opérations de décontamination, de déminage, de neutralisation et de prise en charge des blessés.

L'objectif principal de cette simulation grandeur nature est de tester l'ensemble des chaînes organisationnelles et de commandement d'un pays victime de plusieurs actes terroristes incluant des composantes chimiques et radioactives et de vérifier la bonne mise en œuvre du Mécanisme européen de protection civile.

Les exercices continuent ce jeudi 13 juin, avec une "prise d'otages" dans le centre-ville, qui demandera l'intervention du RAID. Des contaminations par un gaz toxique sont aussi au programme. La journée de jeudi permettra à tous les intervenants d'effectuer un retour d'expériences pour faire le bilan de ces différentes opérations.

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