Piétonnisation du centre de Lyon : à quoi s'attendre en septembre ?

Pour la première fois, le cœur de la Presqu'île de Lyon sera interdit aux voitures le 21 septembre prochain. Une expérimentation qui va en appeler quatre autres jusqu'en janvier 2020. 

La zone sans voiture en septembre à Lyon

Le samedi 21 septembre prochain, la métropole de Lyon va mettre en place la première expérimentation de piétonnisation de la Presqu'île. Cette zone d'expérimentation concernera la partie nord de la Presqu'île, de la Place Bellecour à la place des Terreaux. Une seule voie traversante sera conservée via la rue de Grenette. Seuls les modes doux, les piétons et les transports en commun pourront circuler dans la zone d’interdiction.

Des expérimentations jusqu’en janvier 2020

Quatre autres expérimentations de la sorte auront lieu jusqu'en janvier 2020. Les schémas pourront évoluer selon les mois afin de tester plusieurs hypothèses. La métropole n'exclut pas des expérimentations sur des jours de semaine ou sur quelques jours d'affilée pour évaluer la pertinence du dispositif lors des jours d’ouverture des écoles, des services publics, etc..

Trois plans

Début juillet a eu lieu la première réunion publique sur la piétonnisation de la Presqu'île. Réunion qui a fait ressortir les intérêts parfois divergents des habitants, commerçants et autres riverains du centre de Lyon. Durant cette réunion, David Kimelfeld, le président de la métropole de Lyon a aussi présenté les trois scénarios déjà envisagés pour la mise en place effective en septembre 2021. Un plan A où seules les rues piétonnes actuelles le seront à 100 %. Les autres rues seront des “espaces de rencontre” où cohabiteront voitures sur la chaussée et piétons sur les trottoirs. Le trafic y serait réduit de 40 % selon les études du Grand Lyon. Un plan B où seront ajoutées quelques rues piétonnes. Et un plan C qui rendrait 100 % piétonne une bonne moitié de la Presqu'île à l'exception du quartier Grolée, des rues de Brest et Édouard Herriot et de quelques rues côté Saône. Dans ces artères, il subsisterait du stationnement de surface et du trafic des véhicules autorisés. 

Toutes les hypothèses vont désormais être débattues lors d'une concertation qui va durer 7 mois et qui a commencé en juillet. 

Lyon : piétonnisation de la Presqu'île ? Un grand “oui, mais”

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