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Le nombre de footballeurs stagne en Auvergne-Rhône-Alpes

Si le nombre de footballeurs stagne à 250 000 dans la région Auvergne-Rhône-Alpes,d'après une étude de l'Insee, les filles sont de plus en plus nombreuses à opter pour le ballon rond. Une pratique qui peut augmenter de nouveau avec la Coupe du monde, qui a lieu en ce moment.

La pratique du football stagne. C'est ce qui ressort de la dernière étude de l'INSEE concernant la pratique du sport dans la région Rhône-Alpes. Elle stagne certes, mais pas chez les filles. Elles sont de plus en plus nombreuses à demander leurs licences auprès de la FFF. Alors qu'en Auvergne Rhône-Alpes, les footballeuses étaient 8 100 en 2000, elles sont 18 300 en 2016.

L'équipe féminine de l'OL fait rêver

La Coupe du monde cette année peut faire augmenter les inscriptions. Ce fut le cas en 1998 et en 2006, mais aussi en 2000 avec l'Euro. Si les bleus vont loin, cela pourrait donner des idées à certains. Le lien entre médiatisation des sports et adhésion à un club est prouvé : "les déboires de 2010 survenus en Afrique du Sud provoquent une forte baisse du nombre de licenciés (– 5,7 %) en France et – 6,3 % en Auvergne-Rhône-Alpes), qui atteindra son niveau le plus bas en 2012", d'après le rapport de l'Insee. Avec les réussites et la médiatisation de l'équipe féminine de l'OL, la féminisation du football dans la région a donc fortement augmenté, combattant les stéréotypes de genre.

Le football ancré dans les territoires

Dans la région, la pratique du football est moins répandue. Selon l'Insee, cela serait dû au fait qu'il y aurait moins d'infrastructures dans les zones urbaines :  "Les problèmes d’emprises territoriales se font pleinement sentir dans des départements comme le Rhône, où l’on compte un terrain pour 85 licenciés en 2016, contre 1 pour 55 en moyenne dans la région".

Les footballeurs ont souvent moins de 20 ans

Le football c'est une affaire de jeunes. D'après l'étude de l'Insee, 52% des licenciés en Auvergne Rhône-Alpes ont moins de 20 ans. Plus l'on vieillit et moins l'on s'accroche à cette pratique sportive. Dans le rapport de l'Insee, il est écrit "au-delà de 29 ans, l’engagement sportif est moindre, la vie en couple et les contraintes familiales prenant de l’importance. Le taux de pratique décroît sensiblement, pour les hommes comme les femmes, en milieu rural comme urbain, les individus se tournant vers d’autres disciplines."

Il faut quand même nuancer. Le football reste le sport le plus pratiqué dans la région, loin devant le tennis, qui arrive en deuxième position avec deux fois moins de licenciés. Aussi, l'Insee rappelle qu'il y avait 770 clubs dans la région en 2016 et que 90% des habitants ont accès à un équipement footballistique dans leur commune.

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