Les exils français

Vivons-nous, vivrons-nous un exil fiscal des « riches » ?

La France n’a connu jusqu’à ce jour que trois vagues d’exils, les exodes de 1940 à l’occasion de la défaite devant l’Allemagne et de 1962 lors du retour en France métropolitaine des français d’Algérie n’étant pas des exils à proprement parler.

* Les deux premiers exils massifs ont eu lieu en 1572 après la Saint-Barthélemy et en 1685 après la révocation de l’Edit de Nantes, ils concernèrent tous deux les protestants ou huguenots comme on les appelait à l’époque. Cette émigration fut interdite et lourdement sanctionnée : la mort, les galères… Les huguenots étaient donc non seulement persécutés mais de surcroît on leur interdisait d’échapper à ces persécutions.

200 à 300.000 protestants parvinrent cependant à fuir, le caractère définitivement néfaste de cette émigration a déjà été suffisamment rappelé pour qu’il ne soit pas nécessaire d’y revenir.

* Le troisième grand exil concerna 130.000 aristocrates et bourgeois nantis pour la plupart fuyant la Terreur Révolutionnaire. Ils revinrent sous l’Empire ou sous la Restauration, mais leur absence se fit sentir dans le domaine du luxe, des loisirs et jeta sur le pavé la nombreuse domesticité qu’ils entretenaient. A cette occasion aussi, le pouvoir révolutionnaire mit en place un système de sanctions, de la confiscation des biens à la peine de mort.

Tous les exils, comme celui qui se profile, ont les mêmes causes et les mêmes effets : ils résultent de choix politiques des pouvoirs en place, ils provoquent la stigmatisation de ceux qui fuient et un régime de sanctions à leur égard, ils sont préjudiciables aux intérêts de la France.

Aujourd’hui, l’exode sous forme d’exil des « riches » a et aura lieu, il résulte d’une fiscalité qui, à la marge, est devenue excessive et confiscatoire, le pouvoir socialiste n’est pas le seul à mettre en cause, cela fait plus de 30 ans que notre pays est dirigé avec laxisme et que nos dépenses excèdent nos recettes.

Ceux qui partent font l’objet de critiques très vives comme cela se lit et s’entend sur tous les médias, les sanctions sont aussi en préparation puisqu’il est désormais question de taxer les français expatriés (qui s’empresseront, ils le font déjà, d’acquérir une autre nationalité pour renoncer à la nationalité française).

Tout ceci n’est bon pour personne.

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