La carte des passages à niveau à sécuriser en Rhône-Alpes

Depuis sept ans, Réseaux Ferrés de France intervient sur les passages à niveau jugés les plus dangereux. Il en reste encore 160, dont 22 en Rhône-Alpes. La région est d’autant plus concernée qu’elle a connu, sur ces secteurs, des accidents mortels.

Ce lundi, RFF annonçait le développement de détecteur de présence aux passages à niveau. Un dispositif censé diminuer les risques d’accidents (lire ici). En parallèle, depuis 2007, la société mène une action de sécurisation de passages à niveau dits « prioritaires ». Elle en recensait 450 en France il y a 7 ans. Il en reste encore 160 aujourd’hui, dont 22 en Rhône-Alpes.

Cette sécurisation passe soit par une suppression pure et simple du passage à niveau, soit par son amélioration, notamment par l’instauration de feux clignotants à diodes, plus visibles que les anciens.

Pour les passages à niveau prioritaires restants, RFF prévoit un délai de 5 à 6 ans pour leur suppression. "C’est une action qui nécessite une concertation locale, afin d’opter pour la meilleure option, l’amélioration ou la suppression" précise la société.

La moitié du coût de ce programme est prise en charge par l’Etat et RFF, l’autre moitié par les collectivités locales.

En 2012, 100 collisions et 33 morts ont été recensés suite à des accidents sur des passages à niveau en France (179 collisions pour 40 décès en 2002). Dans la région, l’accident d’Allinges en 2008, causant la mort de sept collégiens, et celui de Tossiat en 2007, faisant un mort et une trentaine de blessés, sont parmi les plus marquants.

Le dernier passage à niveau à avoir été supprimé en Rhône-Alpes est celui d’Oullins, au mois de mai dernier.

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