Lucas Ciampi, un des membres fondateurs du collectif Génération Aulas, est l'invité de 6 minutes chrono / Lyon Capitale.
Génération Aulas n'est plus seulement présent sur les réseaux sociaux. Les jeunes qui soutiennent la probable candidature de l'ancien patron de l'OL assurent, par l'intermédiaire de Lucas Ciampi, vouloir "prendre le pouls, savoir ce qu’attendent les Lyonnais, quelles sont leurs attentes et leurs problématiques, afin d’y répondre au mieux si Jean-Michel Aulas se déclare en 2026".
Lucas Ciampi, l'un des membres fondateurs du collectif, attend désormais une décision de Jean-Michel Aulas qu'il voit comme le seul capable de battre les écologistes : "Lyon perd ses lettres de noblesse depuis cinq ans. C’est une ville qui déclasse en termes d’attractivité. Certes, un sondage récent montre une attractivité en hausse, mais cela est dû à la région, dont les compétences ne dépendent pas de la ville. À l’échelle municipale, l’attractivité baisse. Les commerçants voient une perte de chiffre d’affaires de 30 à 50 %. Les Lyonnais sont tendus. Jean-Michel Aulas a avancé six mesures pour apaiser les Lyonnais, car il constate qu’il y a un problème dans la ville : un déclin en matière de sécurité, qu’il s’agisse d’un sentiment ou d’une réalité, et un déclassement attractif".
La retranscription intégrale de l'entretien avec Lucas Ciampi
Bonjour à tous. Vous regardez "6 minutes chrono", le rendez-vous quotidien de la rédaction de Lyon Capitale. Aujourd'hui, nous accueillons Lucas Ciampi. Vous êtes l’un des membres fondateurs du collectif Génération Aulas, un collectif qui s’était initialement lancé pour appuyer la candidature potentielle de Jean-Michel Aulas aux élections municipales à Lyon. Vous étiez très présent sur les réseaux sociaux. Depuis la semaine dernière, mercredi soir, il y a aussi une transposition dans la vie réelle. Pourquoi avoir voulu passer d’une vie virtuelle à une action de militantisme plus classique ? Est-ce simplement pour préparer la prochaine étape, à savoir le lancement en campagne de Jean-Michel Aulas ?
En réalité, nous sommes passés du virtuel au terrain avec la soirée de la semaine dernière, où près de 500 jeunes étaient réunis. De notre côté, au pointage du lendemain, nous avions recensé plus de 480 participants, pour être tout à fait exact. Il y a une volonté de passer du virtuel au terrain pour prendre le pouls, savoir ce qu’attendent les Lyonnais, quelles sont leurs attentes et leurs problématiques, afin d’y répondre au mieux si Jean-Michel Aulas se déclare en 2026.
Le profil des personnes présentes à cette soirée était-il homogène ? Aviez-vous l’impression d’être dans un petit cercle lyonnais ou parvenez-vous à être sociologiquement trans-classes ? Pensez-vous que Jean-Michel Aulas peut rassembler au-delà du camp classique de la droite lyonnaise, qui cherche un héros depuis des années ?
À la soirée, il y avait tous les profils : des jeunes, des étudiants, des jeunes actifs, dans tous les secteurs, politique, médecine, sport. Nous avions des personnes de tous les arrondissements, ce qui montre que la jeunesse ne se désintéresse pas de la politique, mais plutôt de l’offre politique. L’offre que représente Jean-Michel Aulas intéresse la jeunesse.
Vous avez participé à des campagnes politiques au sein des Républicains. Qu’apporte Jean-Michel Aulas de différent par rapport au casting politique qui existait avant qu’il ne fasse part de ses ambitions ?
Jean-Michel Aulas est aujourd’hui le seul capable de proposer une alternative concrète et crédible à la majorité en place. C’est un homme d’expérience, avec une histoire qui parle pour lui. Il a su faire rayonner Lyon à l’échelle nationale et internationale. C’est une figure lyonnaise, et à Lyon, nous avons un côté très chauvin, nous voulons un Lyonnais qui nous représente.
Politiquement, on ne connaît pas grand-chose de lui. Vous avez peut-être pu échanger avec lui ? Êtes-vous certain qu’il a des idées sur tous les secteurs importants d’une vie municipale, comme la culture, l’éducation, les mobilités, la végétalisation ?
Les premières mesures avancées par Jean-Michel Aulas sont très claires : transparence, éthique, mesures sociales et intergénérationnelles, redonner du pouvoir d’achat aux personnes les plus fragiles, mesures d’apaisement et de sécurité. Il a également présenté cinq axes principaux : la jeunesse, la mobilité, la sécurité, le logement et l’attractivité. Ce seront les axes principaux de son programme.
À droite, pourquoi ne voyez-vous personne d’autre que lui ? Pierre Oliver, président de l’opposition, veut absolument y aller. Pourquoi, alors que vous étiez dans la même famille politique, n’avez-vous pas cru en lui ?
Je suis lyonnais avant d’être militant politique. J’aime ma ville et je veux lui rendre ses lettres de noblesse. Aujourd’hui, Jean-Michel Aulas est le seul à pouvoir le faire. Vous dites qu’il est à droite, mais Jean-Michel Aulas, ce n’est pas le camp des partis, c’est le camp des Lyonnais.
Pour l’instant, il est quand même soutenu principalement par des partis : Horizons, Renaissance, certains élus LR comme Béatrice de Montille, Gilles Gascon, François-Noël Buffet. Peut-on vraiment dire qu’il n’a pas de logique partisane ?
Certes, il est soutenu par des partis, mais sa boussole n’est pas partisane. Il n’agit pas par intérêt partisan, mais dans l’intérêt général, pour répondre au mieux aux attentes de la ville et de ses habitants.
Vous évoquiez Lyon qui aurait perdu ses lettres de noblesse. En quoi, selon vous, y a-t-il un déclin lyonnais après un mandat des écologistes, ou cela remonte-t-il à avant ?
Lyon perd ses lettres de noblesse depuis cinq ans. C’est une ville qui déclasse en termes d’attractivité. Certes, un sondage récent montre une attractivité en hausse, mais cela est dû à la région, dont les compétences ne dépendent pas de la ville. À l’échelle municipale, l’attractivité baisse. Les commerçants voient une perte de chiffre d’affaires de 30 à 50 %. Les Lyonnais sont tendus. Jean-Michel Aulas a avancé six mesures pour apaiser les Lyonnais, car il constate qu’il y a un problème dans la ville : un déclin en matière de sécurité, qu’il s’agisse d’un sentiment ou d’une réalité, et un déclassement attractif.
La grande question : quand Jean-Michel Aulas va-t-il se lancer ? Avez-vous des informations sur le calendrier de son engagement ?
Jean-Michel Aulas a son propre agenda, avec différentes casquettes, sportives, professionnelles et familiales. S’il décide de se lancer dans la bataille politique, il faudra régler tous les détails en amont. Il sait quand il se déclarera. C’est à lui qu’il faut poser la question.
Mr Ciampi , conseiller en relations publiques au sein de la société Syntagme , dont Mr David Kimelfeld est associé (!) ne fait que son travail auprès de Mr Aulas !