Vue de Lyon © Tim Douet
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Immobilier à Lyon : les primo-accédants en voie de disparition ?

Représentant jusqu’à un tiers des acheteurs en France, les primo-accédants sont de moins en moins capables d’investir dans les zones tendues de la métropole de Lyon. Hausse des prix, critères d’endettement durcis, crise de la Covid-19, l’horizon demeure incertain pour ces acheteurs même si des perspectives existent encore.


“Votre cuisine offerte pour l’achat d’un appartement.” Pendant longtemps, les projets neufs d’immobilier appâtaient les acquéreurs en proposant des ristournes à qui voulait bien investir dans la construction d’un nouvel ensemble. En 2020, les promotions semblent avoir disparu en même temps que certains clients moins fortunés. Plusieurs facteurs concourent à cette raréfaction. Le premier d’entre eux date de janvier dernier. L’ébriété du Nouvel An à peine chassée, la Banque de France a publié une nouvelle norme du Haut Conseil de stabilité financière (HSCF) préconisant de ne pas dépasser la limitation à 25 années pour les prêts et interdisant les endettements supérieurs à 33 %, qu’importe le reste à vivre des contractants. Fini aussi les endettements à 110 %. Un apport de 10 % est aujourd’hui demandé pour les futurs acheteurs. “Tous nos dossiers à plus de 33 % d’endettement ont été retoqués depuis le début de l’année. S’il est toujours possible d’acheter sans apport, il faut un profil évolutif. Sinon, dans neuf cas sur dix, le dossier ne passe pas”, relate Cédric, courtier chez Cafpi.

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