L’influenceuse franco-algérienne Sofia Benlemmane. (Photo Alex MARTIN / AFP)

Condamnation de l'influenceuse Sofia Benlemmane : la policière bousculée au tribunal de Lyon va porter plainte

Après avoir appris sa condamnation par le tribunal correctionnel de Lyon, l'influenceuse franco-algérienne Sofia Benlemmane s'en est pris physiquement à une agent de police.

L'influenceuse franco-algérienne Sofia Benlemmane n'a donc pas fini de faire parler d'elle. Après avoir été condamnée mardi 15 avril à neuf mois de prison avec sursis pour avoir proféré des menaces de mort contre des opposants au régime algérien sur les réseaux sociaux, Sofia Benlemmane s'est vivement emportée dans la salle des pas perdus.

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Sur des vidéos publiées sur les réseaux sociaux, on y voit l'influenceuse exprimer son mécontentement en tenant des propos provocateurs, dont certains pouvant être assimilés à de l’antisémitisme, à haute voix. Rapidement s'est formé un groupe d'agents de police, de visiteurs ou encore d'avocats autour d'elle. Des images enregistrées par nos confrères du Progrès montrent également Sofia Benlemmane pousser violemment à deux reprises une policière, qui tentait tant bien que mal de calmer la situation.

Les investigations confiées à la DIPN

Selon les informations de nos confrères, la fonctionnaire s'apprête à porter plainte pour violences. Une enquête a été ouverte par le parquet de Lyon pour violences volontaires sur personne dépositaire de l'autorité publique et confiée à la Direction interdépartementale de la police nationale (DIPN).

"Soutien ferme aux policiers affectés au TJ de Lyon et notamment à la policière violemment bousculée. Les propos et les comportements observés sont inacceptables. La police nationale 69 mène une enquête", écrit sur X la préfète de région d'Auvergne-Rhône-Alpes, Fabienne Buccio.

Pour rappel, le tribunal correctionnel de Lyon a également condamné Sofia Benlemmane à 200 heures de travail d'intérêt général et ordonné la suspension pendant six mois de ses accès à TikTok et Facebook, dans un contexte de tensions ravivées entre Paris et Alger.

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