Auvergne-Rhône-Alpes : une mortalité inférieure à la moyenne nationale

Avant 65 ans, le taux de mortalité en Auvergne-Rhône-Alpes est plus faible que dans le reste de la France, hors Île-de-France. C’est en tous cas ce que révèle l’étude de l’Insee sur le taux de mortalité dans la région.

Bonne nouvelle, selon l’étude publiée par l’Insee, il apparaît qu’en Auvergne-Rhône-Alpes, le taux de décès avant 65 ans (1,6‰) est inférieur à la moyenne nationale (1,9‰). Pour les décès après 65 ans la moyenne régionale est légèrement inférieure à la moyenne nationale avec 37,5% contre 38,4%. Il n’en reste pas moins qu’il existe de grandes disparités selon les départements. L’âge de la population, mais aussi l’environnement, le mode de vie ou la catégorie socio-professionnelle sont des facteurs influant les taux de mortalité. Par exemple, le Cantal est le département de la région où la proportion de décès est la plus élevée, notamment parce que la population y est âgée.

Tumeurs, premières causes de décès

De partout en France, ce sont les tumeurs qui causent le plus de décès, avec 30% des morts qui leur sont dues. Au cours de l’année, on observe deux tendances. En hiver, ce sont les personnes âgées qui décèdent le plus à cause de maladies respiratoires ou de chutes. En juillet-août en revanche, les moins de 30 ans sont les plus touchés par des morts violentes (accidents de voiture).

Les femmes, plus vieilles que les hommes

L’espérance de vie a augmenté. Aujourd’hui on constate 25% de décès après 90 ans, contre seulement 16% dix ans auparavant. En parallèle les femmes dont l’espérance de vie est plus élevée que les hommes sont donc logiquement plus concernées par les décès après 90 ans. De ce fait, 20% des décès féminins ont lieu en maison de retraite, contre seuls 10% des décès masculins. En Auvergne-Rhône-Alpes, les décès ont majoritairement lieu à l’hôpital ou dans des cliniques (53%).

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