Le “dôme” de l’ancienne clinique Lumière dans le quartier Monplaisir (Lyon 8e) © Nadège Druzkowski

Au mois d’août, (re)découvrez le patrimoine architectural de Lyon

Cet été, replongez dans l’histoire de Lyon en (re)découvrant son patrimoine architectural au travers de certaines de nos séries réalisées par Nadège Druzkowski. Béton, art déco, art sacré, passé industriel... Lyon Capitale vous emmène sur les traces d’une histoire urbaine riche.

Quand l’architecture veut faire rayonner Lyon

Depuis les années 1980, les maires qui se succèdent à Lyon mènent une politique de rayonnement international en faisant appel aux architectes de renommée mondiale.

L’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry, gare du TVG Santiago Calatrava (1988-1993) © Patrice Malot

Pour aller plus loin : Histoire et patrimoine : quand l’architecture veut faire rayonner Lyon

Naissance de la ville moderne (1900-1945) 

À partir de 1910, la modernité architecturale à Lyon se manifeste par l’apparition du béton armé, dont l’emploi se généralise rapidement. Stade de Gerland, théâtre de la Croix-Rousse, hôtel des Postes… de grandes réalisations emblématiques ponctuent la ville. D’autres pépites moins connues témoignent aussi de l’entrée de Lyon dans la modernité, tels les villas oubliées de Tony Garnier, la coupole de la chapelle de l'ancienne clinique Saint-François-d’Assise ou encore l’abri antiaérien de la Grande Poste.

Durant la construction de l’hôtel des Postes en 1936, place Antonin-Poncet, érigé à la place de l’hôpital de la Charité © BM de Lyon

Le patrimoine industriel et automobile

Durant la première moitié du XXe siècle, la ville de Lyon s’impose dans quatre secteurs industriels particulièrement innovants autour de l’automobile, la chimie textile, la pharmacie et l’image. Des vestiges industriels, souvent largement méconnus, témoignent de cette époque marquée par le nom de quelques grandes familles comme les Berliet ou Gillet.

Pour aller plus loin : L’architecture lyonnaise et ses secrets : naissance de la ville moderne (1900-1945)

L’usine Berliet en 1917. L’entreprise est l’un des fleurons de l’industrie automobile au siècle dernier. Les usines s’étendaient sur 2,7 hectares dans les quartiers à l’est de Lyon © Fondation Berliet

Pour aller plus loin : L’architecture lyonnaise et ses secrets : le patrimoine industriel et automobile

Le triomphe du béton

Marquée par la construction de “grands ensembles” en béton et l’émergence de constructions souvent décriées – tels le centre d’échanges de Perrache ou le quartier de la Part-Dieu –, l’architecture lyonnaise dévoile aussi d’autres pépites reflétant cette époque, loin des sentiers battus : abris antiatomiques, derniers vestiges d’une maison close, jardins suspendus sur les toits de Perrache et jardin caché Rosa-Mir. Balade à travers Lyon.

L'escalier en spirale du musée de la Civilisation gallo-romaine est doté d’une rampe héli­coï­dale inspi­rée du musée Guggen­heim de New York © Michel Denancé

Pour aller plus loin : L’architecture lyonnaise et ses secrets : le triomphe du béton

Les incontournables de l’Art déco à Lyon

L’Art déco, avec son penchant pour les lignes droites et les motifs géométriques, est largement représenté à Lyon. Des bâtiments emblématiques, tels l’immeuble Le Barioz, le palais de Flore ou l’ancien garage Citroën, jalonnent la ville. Petit tour d’horizon ce mois-ci des édifices les plus célèbres avant d’aborder prochainement des constructions plus méconnues.

© Nadège Druzkowski

Pour aller plus loin :

L’architecture religieuse à Lyon au XIXe siècle

Trônant superbement au-dessus de la ville, la basilique Notre-Dame de Fourvière est l’emblème des constructions religieuses au XIXe siècle. Mais d’autres édifices plus méconnus ou insolites – tels l’ancien couvent de la Visitation Sainte-Marie, l’église du Bon-Pasteur ou la crypte des Brotteaux – témoignent de l’histoire religieuse lyonnaise.

La crypte de la basilique de Fourvière © Antoine Merlet

Pour aller plus loin : Les secrets de l’architecture religieuse à Lyon au XIXe siècle

Le renouveau de l’art sacré (XXe siècle)

Les années qui suivent la Deuxième Guerre mondiale voient naître un renouveau des commandes sacrées, dont certaines, radicales et à la pointe de la modernité, font date dans l’histoire de l’art. Ce renouveau de l’art religieux catholique correspond aux grands chantiers de la reconstruction : il s’agit de rebâtir un parc insalubre et de répondre à l’accroissement démographique. 

La chapelle de semaine de l’église de l’Épiphanie à Vénissieux © Laurent Claus

Pour aller plus loin : Les secrets de l’architecture religieuse à Lyon au XIXe siècle

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