Une brasserie Bocuse à Paris : ce n'est pas encore fait

Le groupe Bocuse va ouvrir une établissement dans la capitale, selon Le Progrès. "Rien n'est encore signé" nous répond Paul-Maurice Morel, directeur général des restaurants et brasseries.

Réagissant à l'article du quotidien Le Progrès qui titrait, ce matin, que le groupe Bocuse ouvrait un établissement à Paris, Paul-Maurice Morel,  directeur général de Pôl Développement, la holding qui gère les brasseries et restaurants Bocuse, assure à Lyon Capitale que "rien n'est signé, ni à Paris ni ailleurs".  Le bras droit de Jérôme Bocuse précise que "s'il est probable qu'on aille à Paris, Jérôme Bocuse vient de me dire qu'il n'avait encore rien confirmé."

Jérôme Bocuse, au sommet de l'arachnéen organigramme bocusien, préside un empire qui emploie plus de 380 personnes et pèse plus de quatre-vingt millions d'euros (sans compter les franchises japonaises, dont nous n'avons pas les résultats financiers).

 

A la tête de la concession "Chefs de France", au pavillon français d'Epcot Center (le pôle de DisneyWorld, en Floride, qui rassemble les répliques de quelques capitales du monde), il gère une brasserie de luxe, un restaurant gastronomique et une boulangerie-pâtisserie depuis 1996.

Jérôme Bocuse est également très impliqué dans les brasseries et les restaurants du groupe, gérés par la holding Pôl Développement, qu'il préside. En 2015, ce double diplômé en arts culinaires du Culinary Institute of America et en management de l'université de Floride, avait racheté la participation de Naxicap Partners, une société de gestion qui était entrée dans le capital bocusien cinq ans plus tôt. "Bocuse, c'est la famille avec un grand F, c'est les valeurs de mon père, assurait-il, il y a quelques semaines, à Lyon Capitale. Il n'y aura jamais d'entrée en Bourse possible. A l'époque, mon père avait cédé ses parts un peu à contrecoeur, pour faire du développement et peut-être vendre à un plus gros groupe derrière. Moi, je veux tout contrôler de A à Z, comme mon père l'a toujours fait, avec la vision et l'ADN des Bocuse."

Vitrine du savoir-faire lyonnais

L'ADN de Bocuse, c'est de "conserver une expertise, avant d'aller voir à l'extérieur" clarifie Paul-Maurice Morel. "Vous savez, c'est moins risqué pour nous de nous d'établir à Dubaï ou Abou Dhabi. Si on va à Paris, ou à l'étranger, ce sera d'abord une vitrine du savoir-faire lyonnais".

> A lire : Paul Bocuse, le hors-série collector de Lyon Capitale.

 

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