Le Parlement s’apprête à inscrire le non-consentement dans la définition du viol. Un tournant majeur porté par les députées Marie-Charlotte Garin, et Véronique Riotton salué comme une avancée historique.
C'est "une victoire historique" pour les droits des femmes et des victimes. Le Parlement s'apprête à intégrer la notion de consentement dans la définition pénale du viol dès cet après-midi.
"Le combat n'est pas terminé"
En effet, la proposition de loi rédigée par Marie-Charlotte Garin, députée écologiste du Rhône et Véronique Riotton, députée Renaissance de Haute-Savoie va être acceptée sous réserve du vote des sénateurs. Une volonté transpartisanne qui résulte d'un long débat parlementaire. Par l'intermédiaire d'un communiqué, Marie-Charlotte Garon évoque un texte qui "fait évoluer une définition du viol qui ne reposait que sur la violence, la contrainte, la menace ou la surprise".
Désormais, la loi française reconnaît enfin que le consentement doit être libre, éclairé, spécifique, préalable et révocable.
Marie-Charlotte Garin
Dans son communiqué de presse, Marie-Charlotte Garin salue un combat collectif, entre les associations, les professionnels du droit et du parlement, capable de "se rassembler au service d’un principe fondamental : celui du
respect du corps, de la parole et de la dignité de chacune et chacun", exprime la députée.
Pourtant, Marie-Charlotte Garin reste réaliste, "le combat n'est pas terminé" assure-t-elle. Elle insiste sur le fait que "les moyens de la justice, des associations et des forces de l’ordre doivent être renforcés, l’accompagnement des victimes amélioré". Prochain objectif, porter ces valeurs pour "que notre société passe enfin d’une culture du viol, à une culture du consentement".
