Lyon en 2030 ?
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Lyon prépare les transports de demain

Des voitures volantes, des bulles lévitant au-dessus de l’eau, des vélos qui deviennent électriques avec une batterie qui tient dans la poche et des taxis sans chauffeur... Ce n’est pas de la science-fiction ni Lyon en 2100. Les mobilités du futur sont déjà là et comptent bien nous faire abandonner nos voitures, sans devenir punitives.

“La mobilité et l’équilibre des territoires seront deux enjeux essentiels de la prochaine campagne des municipales”, promet David Kimelfeld. En 2017, il a débuté sa présidence de la métropole en présentant les nouveaux Vélo’v, marquant ses ambitions en termes de mobilité. La thématique est devenue un point d’attractivité, estime l’élu : “On le voit dans nos discussions avec nos chefs d’entreprise. Les jeunes qui viennent travailler chez eux ne veulent pas passer plus de vingt minutes dans leurs déplacements et demandent des offres modes doux.” La voiture individuelle a perdu sa domination, les acheteurs de voitures neuves ont désormais en moyenne 56 ans. Que ce soit les Seabubbles capables de voler grâce à leurs ailes dans l’eau ou les taxis-drones qui volent déjà dans le ciel chinois, la mobilité se vit partagée. Lyon, qui s’est imposé comme laboratoire de la mobilité grâce au succès de Vélo’v, veut continuer les expérimentations. “J’aimerais que les Seabubbles viennent à Lyon, on sous-utilise nos fleuves, juge David Kimelfeld. Quand on expérimente une mobilité, l’idée c’est aussi qu’elle puisse se développer plus rapidement chez nous.” De là à relancer le vieux débat du téléphérique ? Pour le président de la métropole, “en matière de mobilité, il ne faut jamais s’interdire d’étudier une question. S’il y a quinze ans, on avait parlé d’une navette sans chauffeur, tout le monde se serait marré…”

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