Jeudi 14 mai : Al Pacino était un rigolo

Du 10 au 31 mai, notre tueur à gage ne devra pas oublier sa double responsabilité : tuer et éviter d'être tué.

Intimidations, entourloupes et autres stratagèmes
Mon téléphone sonne tard dans la soirée de mercredi. Cheese n'en revient pas. Ses tueurs attitrés ne sont pas des rigolos. Il vient de rentrer chez lui et les derniers retours de sa traque lui sont revenus aux oreilles. Le trio des assassins est remonté jusqu'à son ancien club de sport, dans lequel il n'a pas mis les pieds depuis bien un an. Après avoir soutiré des infos, et pas n'importe lesquelles (numéro de portable entre autres), ils ont repris l'investigation dans l'entourage proche. Aller sonner chez la copine de Cheese (que nous appellerons Cake) et lui demander de vendre son copain, c'était fort ! Mais personne ne touche au Cake de Cheese... La pression devient également stratégique. Dans l'après-midi, Cheese reçoit un appel. Un prétendu personnage pour des raisons que je tairais souhaite le rencontrer au plus vite. Méfiant, Cheese lui laisse une adresse e-mail. On ne sait jamais dans ce milieu là. A l'autre bout du fil, je reste perplexe. C'est donc si simple que ça d'avoir autant d'infos sur une personne ? Mention spéciale pour ces pratiques de malfrat que même John Hartigan dans Sin City n'oserait appliquer.
La victoire appartient à ceux qui se lèvent tôt
Cheese n'oublie pas qu'il a une autre mission. En ce jeudi matin pluvieux, le réveil sonne à 5h55 au QG de notre fringant flingueur. Et déjà des appels inconnus sur son portable. Les voyous, ils ne lâchent pas le morceau ! Après un rapide coup d'œil par la fenêtre, une ombre en bas. Louche... Ni une ni deux, après de multiples entourloupes, Cheese s'évade de son repaire, encerclé par les assassins. Direction Bron. Il connaît déjà l'adresse, après notre escapade de lundi dernier. 7h20 : Cheese attend dans le froid, son pistolet à la main. 7h34 : du fond de mon lit, bien au chaud, nouvelle victorieuse. Cheese a décimé le chef de bande ! Simplement caché au bout de la rue, il a attendu que le malheureux passe pour lui inonder l'épaule. Bon perdant, le tué a engagé la conversation qui a elle-même débouchée sur la présentation des autres membres de l'équipe. Sympa ces perdants... Cheese a ensuite pris un repos bien mérité. Le repos du guerrier.

Retrouvez le dossier ' Journal d'un tueur à gage '

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