Loup d'Introna TNG 2
Quand on parle du loup

Il a (bien) vu le loup…

Nino d’Introna met en scène une formidable version du Petit Chaperon rouge. À voir au TNG jusqu’à samedi.

Quand on parle du loup, de Nino d’Introna © Cyrille Sabatier

Quand on parle du loup, de Nino d’Introna © Cyrille Sabatier

C’est à sa façon que Nino d’Introna décline l’histoire du Petit Chaperon rouge devant de jeunes spectateurs conquis. D’ailleurs, la bande-son qui vient accompagner cette théâtralisation du conte est faite de multiples versions de la fameuse chanson My Way (Comme d’habitude, selon la version originale de Claude François qui, heureusement, ne figure pas dans la sélection), de la plus hard à la plus sirupeuse.

Humour et sous-entendus

Quand on parle du loup, de Nino d’Introna © Cyrille Sabatier

© Cyrille Sabatier

On revisite alors les principales étapes de l’histoire, avec des personnages qui jouent plus sur l’humour et les sous-entendus sexuels que sur la terreur que devraient inspirer les personnages. Angélique Heller est craquante en chaperon rouge et coquine tandis que la mère-grand (excellente Hélène Pierre) est plus qu’à moitié alcoolique, réclamant sans cesse une bouteille de vin plutôt qu’un petit pot de beurre. Le loup est un terrible prédateur sexuel (Maxime Cella) dont la large poitrine est ornée d’une impressionnante moumoute. Le texte est réduit à quelques bribes, laissant place à un décor léché à souhait : un zigzag lumineux qui trace un chemin sur une scène vide. On rit beaucoup, on est ému par ce conte intemporel ainsi admirablement revisité.

Quand on parle du loup… À partir de 6 ans. Jusqu’au 22 mars, au TNG, 23 rue de Bourgogne, Lyon 9e. Rés. au 04 72 53 15 15.

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