Samedi 10 mai, la direction de l’Olympique lyonnais a répondu au tacle de Jean-Michel Aulas, ex-président du club, qui déclarait que "sous [sa] présidence, l’OL n’avait jamais eu de problème avec la DNCG ni avec l’UEFA !"
Depuis hier, les petites phrases s’enchaînent entre l’actuel et l’ex-président de l’Olympique lyonnais, John Textor et Jean-Michel Aulas. Vendredi 9 mai, le potentiel candidat aux élections municipales de Lyon, a en effet taclé John Textor chez nos confrères de l’Équipe. "Je ne veux pas en rajouter, mais sous ma présidence, l’OL n’avait jamais eu de problème avec la DNCG ni avec l’UEFA", a ainsi lancé Jean-Michel Aulas. Une réponse plutôt cinglante à John Textor qui dénonçait jeudi 8 mai des "demi-vérités dangereuses" sur la situation de l'Olympique lyonnais.
Septième du classement de la Ligue 1, Lyon joue gros ce samedi en affrontant Monaco puisque rater de nouveau la compétition européenne pourrait avoir de sérieuses conséquences financières pour le club. La DNCG, le gendarme financier du football français, a en effet frappé l'OL en novembre dernier à titre conservatoire d'une mesure de rétrogradation en Ligue 2 si ses finances ne sont pas redressées. Une position délicate alors que le club est également en discussion avec l’UEFA. Selon l’Équipe, l’instance européenne devrait proposer à l'OL un accord négocié prévoyant des sanctions allant jusqu'à une exclusion des Coupes d'Europe auxquelles le club s'exposerait s'il n'accepte pas cet accord.
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La direction de l’OL répond à Aulas
Une déclaration à laquelle la direction de l’OL a donc souhaité répondre ce samedi 10 mai via un communiqué. "Contrairement aux déclarations de M. Aulas, la dette dont nous avons hérité n'a relativement pas changé et n'est plus soumise à des échéances de remboursement à court terme. Nos actifs n'ont pas diminué mais ont au contraire considérablement augmenté", assure l’OL. John Textor précisait par ailleurs : "Mes partenaires chez Eagle Football (Holding) ont investi massivement dans l'OL afin de reconstruire sa compétitivité. Depuis décembre 2022 (date du rachat du club), nous avons investi directement plus de 293 millions d'euros", disait-il.
Le club ajoute également qu’au "moment de notre rachat, plus de 300 millions d'euros de dettes étaient dus à court et moyen terme, notamment des prêts garantis par l'Etat (PGE), des dettes liées au stade et une facilité de crédit renouvelable. Le club avait aussi un besoin urgent de recapitalisation de 86 millions d'euros qui ont été fournis par Eagle." Désormais, les "activités footballistiques au niveau mondial commencent à enregistrer des progrès vers la rentabilité et seront bien positionnées d'ici au 30 juin 2025 grâce à l'augmentation des revenus, à la baisse des dépenses liées aux joueurs et à l'augmentation de la valeur de l'effectif ou à la hausse des revenus liés aux transferts de joueurs", indiquait enfin John Textor.
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