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Vue de Lyon © Tim Douet

L'immobilier de prestige lyonnais se porte bien

Le secteur de l'immobilier de luxe lyonnais clôt encore une fois une bonne année. C'est ce qu'annonce l'enseigne, spécialiste du haut de gamme, Barnes International qui a rendu son compte rendu de l'année 2022.

Le nombre d'appartements de haut standing vendus augmente ainsi de 12% par rapport à 2021, alors que ce chiffre était déjà en augmentation il y a un an (+13,5%).

Côté prix, si le prix médian de l'immobilier de Lyon de manière générale s'établit à 5050 euros/m2 d'après les Notaires du Rhône, le prix médian du "segment Barnes" monte à 6 973 euros/m2, soit une augmentation de 0,1%. "C’est un tassement en douceur, mais l'envie de déménager est toujours là. D'autant qu'à Lyon, les acquéreurs sont surtout des d’utilisateurs et non pas des investisseurs. Une tendance extrêmement stable pour cette ville".

Cependant, Gérald Châtel, le directeur associé de Barnes Lyon notifie un allongement des délais de vente moyens qui passent de 80 jours à 98 jours.

Les prix des maisons aussi en hausse

Pour ce qui est des maisons prestige, le prix médian des ventes de Barnes s'établit à 1 250 000 euros (sur 41 ventes dans la Métropole de Lyon), en hausse de 11,6% sur l'année 2021. En comparaison, le marché conventionnel plafonne à 490 000 euros. Gérald Châtel indique : "Le segment du standing est 40% plus cher que le segment normal. Et il y a 30% d’écart entre le standing et le très haut standing".

Le profil type

Pour ce qui est du profil des acheteurs dans le Rhône, ils ont 47 ans en moyenne, et achètent en personne physique à deux. Plus de la moitié (64%) provient du Rhône, 12% de Paris, et 7% de l'étranger. Les 14% derniers pourcentages concernent des acheteurs en provenance du reste de la France.

Sur le volet financier, l'effet ciseau - de la hausse des taux de crédit et la barrière des taux d'usure - n'épargne pas les grandes fortunes. Résultat, "64% des ventes sont faites en paiement cash, ce qui est nouveau car avant les gens avaient tendance à garder leur épargne" analyse Gérald Châtel.

Perspectives 2023

Enfin, pour les perspectives 2023 : "Globalement, même s'il y a un tassement de la demande, les prix augmentent tout de même. Les acquéreurs sont présents et en nombre. Sur le taux d'usure : s'il se confirme que la banque de France passe du calcul trimestriel au calcul mensuel, cela pourrait libérer un peu le marché. Nous avons aussi un autre problème technique : l'interdiction de dépasser les 35% de "reste à vivre" lors d'un emprunt. Cela n'a pas de sens pour nos clients qui ont un "reste à vivre" très important.

Sur la conjoncture à venir, des taux d'emprunt à 4% ou 5% n'auraient pas vraiment d'impact sur notre typologie d'acquéreurs. Il n'y a pas de problème d'intention de la clientèle. Je ne pense pas que les prix baisseront, mais je pense qu'ils se consolideront" conclut Gérald Châtel.

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