JO 2030 d'hiver
Le président du comité olympique français David Lappartient (à gauche), la présidente du comité paralympique français Marie-Amelie Le Fur et le président de la région Auvergne-Rhone-Alpes Laurent Wauquiez présentent la candidature de la France pour les Jo d’hiver 2030 au CIO. (Photo de FRANCK FIFE / AFP)

JO d’hiver 2030, une journée décisive pour les Alpes françaises

Après sa candidature tardive, la France va savoir mercredi 29 novembre si elle a convaincu le CIO et si le rêve olympique des Alpes françaises se poursuit. 

Les Alpes françaises retiennent leur souffle mercredi 29 novembre. Lancée dans une course contre la montre depuis le début de l’été pour tenter de décrocher l’organisation des Jeux olympiques d’hiver 2030, six ans seulement après les JO d’été de Paris, la France va savoir en fin d’après-midi si son dossier à convaincu le Comité international olympique (CIO). L’annonce du CIO de décider d’entamer, ou non, une "phase de dialogue" avec un ou plusieurs candidats, pourrait faire perdurer le rêve olympique des Alpes françaises, ou y mettre un coup d’arrêt définitif.

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S'appuyer sur les infrastructures existantes

D’après des informations l'annonce du CIO devrait tomber aux alentours de 18 heures au salon Hoche à Paris, là où le conclave olympique se réunit de mercredi à vendredi pour une commission exécutive. Le 21 novembre, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, qui accueillerait la majorité des épreuves, estimait que la France avait "donné un bon match" lors de son grand oral devant le CIO. 

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Face à elle, la France à deux candidats très sérieux et renommés dans le monde des sports d’hiver, d’abord la Suède, candidate malheureuse pour les JO d’hiver 2026, puis la Suisse. La candidature des Alpes Françaises s’appuie sur un dossier qui assure que "95 % des infrastructures" sont déjà existantes, de quoi réduire le coût et l’impact de l’olympiade. "Vous n'avez jamais vu une candidature française qui a coûté aussi peu chère que la notre", assurait ainsi Laurent Wauquiez il y a quelques semaines. Le montant de l’organisation éventuelle de ces Jeux n’a pas encore été dévoilé, mais à en croire Claudie Ternoy-Léger, élue EELV au conseil régional, le chiffre de 1,5 milliard d’euros aurait toutefois été avancé lors d’une commission Montagne, sans plus de détails. 

Les écologistes retiennent leur souffle

Dans ce dossier, les porteurs de la candidature française ne sont pas les seuls à retenir leur souffle ce mercredi. La candidature de la France n’a pas que des soutiens, plusieurs fédérations écologistes EELV ayant dénoncé un projet qui va à l’encontre des "lois zéro artificialisation nette et qui se moquerait des pénuries d’eau". Pour le collectif NO JO, "envisager des JO en 2030, c’est tout miser sur les ressources les plus fragiles, et celles qui vont le plus faire défaut : l’eau, l’énergie et le froid. Envisager des JO en 2030 c’est priver les autres utilisateurs de ces ressources".

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