Ce lundi 26 mai, Grégory Doucet débutera la série de neuf réunions publiques à travers Lyon pour présenter son bilan aux Lyonnaises et aux Lyonnais. "Un exercice de transparence" selon l'édile, quand l'opposition dénonce "une campagne électorale déguisée".
Grégory Doucet face aux Lyonnais, épisode 1 ce lundi 26 mai. Le maire de Lyon lance ce lundi sa série de neuf réunions publiques à travers la ville pour y présenter son bilan de mandat, à moins d'un an des élections.
Après un exercice similaire à mi-mandat, durant lequel le maire écologiste avait rencontré Lyonnaises et Lyonnais dans des gymnases et salles municipales, Grégory Doucet va tenter de convaincre ses administrés et défendre son bilan. L'édile de 51 ans veut "rendre des comptes" aux Lyonnais avec neuf "rencontres", une par arrondissement. Tout sauf une "campagne électorale", s'époumone son entourage, qui invoque "redevabilité" et "participation citoyenne".
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Un questionnaire en ligne
Depuis le mardi 6 mai, les Lyonnaises et Lyonnaises peuvent répondre à un questionnaire sur la plateforme Oyé. "Un panel de Lyonnaises et de Lyonnais a été réuni afin de co-construire un questionnaire. Les thèmes, les questions et les idées présents dans le questionnaire sont issus de ce travail", indiquait la collectivité au début du mois de mai lors de l'annonce de la tenue de ces réunions publiques.
Candidat annoncé pour un deuxième mandat, le maire lyonnais ne s'attend pas à une promenade de santé à partir de ce lundi. Commerçants, riverains et automobilistes en colère pourraient profiter de ces réunions publiques pour apostropher l'édile vert. Au diapason de l'opposition macroniste et des droites, ils pestent chaque jour contre l'"insécurité", les nombreux chantiers et leurs embouteillages, les zones à 30 km/h, à faible émission ou à trafic limité, la piétonnisation d'une partie du centre-ville... et les incivilités de certains cyclistes et trottinettistes.
Grégory Doucet rétorque en mettant en avant des réalisations profitables à tous : le verdissement de la ville (14 ha de nature entre 2020 et 2025, selon la mairie) et la baisse de la pollution ("-11% de particules fines" et "22% de consommation d'énergie en moins").
Meilleure santé pour tous
"Le nombre d'accidents a été divisé par deux en cinq ans", plaidait aussi le maire jeudi sur BFM Lyon, accusé d'"être le maire des cyclistes" contre les automobilistes. "Ma priorité c'est que les piétons puissent marcher paisiblement et en sécurité et l'amélioration de la santé de tous avec moins d'émissions toxiques", a-t-il martelé.
Quant à ceux qui l'accusent de "tuer" le petit commerce en ville, il a demandé de la patience pour des "travaux indispensables" afin de rendre Lyon plus attractive, tout en soulignant que, "partout en France", des boutiques baissent le rideau face aux achats en ligne.
Depuis l'annonce de sa tournée des neuf arrondissements lyonnais, l'opposition dénonce une "campagne électorale déguisée" du maire financée avec l'argent de la collectivité et des tracts "luxueux" généreusement distribués. La période légale imposant aux mairies de limiter leur communication institutionnelle et les candidats à comptabiliser leurs dépenses n'ouvre que le 1er septembre.
"Une confusion des genres"
"Cette confusion des genres entre bilan de mandat et campagne électorale n'est pas acceptable", s'offusque dans un communiqué Thomas Rudigoz, chef de file de Renaissance à Lyon, évoquant une dépense totale de 700.000 euros d'"argent public". "Affabulations, démagogie ! Des preuves !", s'énerve un proche de Grégory Doucet, qui parlait jeudi de "228.000 euros" comprenant aussi les tracts et 21 rencontres en arrondissements d'élus de la majorité précédant les neuf du maire.
Quoiqu'il en dise, Grégory Doucet pourrait s'appuyer sur ces neuf rencontres prévues jusqu'au 12 juin pour débuter réellement une campagne électorale qu'il espère victorieuse en mars 2026.
Les neuf réunions publiques :
26 mai : Espace Citoyen dans le 8e arrondissement. A partir de 18h30.
27 mai : Gymnase Viricel dans le 6e arrondissement. A partir de 18h30.
28 mai : Gymnase Généty dans le 1er arrondissement. A partir de 18h30.
2 juin : Gymnase Chanfray dans le 2e arrondissement. A partir de 18h30.
3 juin : Gymnase Milliat dans le 7e arrondissement. A partir de 18h30.
4 juin : Halle des sports Vivier-Merle dans le 3e arrondissement. A partir de 18h30.
10 juin : Gymnase Charcot dans le 5e arrondissement. A partir de 18h30.
11 juin : Espace Jean Couty dans le 9e arrondissement. A partir de 18h30.
12 juin : Salle de la Ficelle dans le 4e arrondissement. A partir de 18h30.
Clôture des débats mai 2026 !
une présentation de l'entre soi ? pas la peine nous n'avons pas besoin de cela pour constater les dégâts ! seule réussite un peu de végétalisation et les voies lyonnaises pour le reste c'est bien mince et surtout catastrophique des centaines de millions dépensés, pour des transports en commun qui ne fonctionnent très mal et transportent les administrés à certaines heures dans des conditions indignes avec un plein tarif le plus cher de France (sauf pour les élus à 6€ par an) , une collection d'horreurs comme la place Bellecour et bien d'autres, les voitures à l'arrêt qui polluent encore plus que quand elles roulaient, aucune réflexion sur les flux de voitures (synchronisation des feux tricolores) et les trajets, des parcs à vélo déserts ou avec des carcasses à l'abandon, des terrasses sur l'espace public vides par centaines, une insécurité effrayante, de la drogue et des dealers à chaque coin de rue, des coupes budgétaires catastrophiques pour les grandes institutions culturelles, les commerces indépendants de qualité du centre ville qui ferment les uns après les autres pour être remplacés par des enseignes de malbouffe ou de blanchiment des narcotrafics, une démocratie participative malmenée (plus on en parle moins elle est réelle ...), la mise en place du congé menstruel, des conflits d'intérêt dans les marchés publics avec des appels d'offres orientés ... quelle tristesse que l'écologie politique soit représentée par des incompétents pareils ... javec comme seule alternative Aulas domicilé fiscalement au Delaware ... comme dans la politique nationale les lyonnais ne sont pas sortis de la mouise ...