blettes
Sonia Ezgulian et ses blettes d’Ampuis @Emmanuel Auger
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La cousine Bette d’Ampuis

Ce n’est pas du Balzac mais un légume-feuille tombé dans l’oubli pendant longtemps, désormais honoré dans les potagers.

On savait que les druides étaient passés maîtres en potions magiques (en tout cas dans les aventures d’Astérix), moins qu’ils appréciaient les blettes. Le légume-feuille (dont on consomme la partie supérieure) de la même famille que la betterave et dont l’ancêtre est la bette maritime – qui poussait à l’état sauvage sur les côtes du bassin méditerranéen et de l’Atlantique – aurait été domestiqué par les Celtes, deux mille ans avant Jésus-Christ. On en trouvait dans les jardins de Babylone (l’Irak contemporain) et au sein du temple de Delphes en Grèce. Charlemagne en était friand, au point d’en recommander la culture et de l’imposer dans les jardins des monastères. Tombée dans l’oubli, la blette fait son retour dans les jardins : d’ornement d’abord car en plus des deux grandes classiques (les vertes et blondes à cardes blanches), il existe des variétés à cardes colorées, aux teintes extraordinairement lumineuses qui vont du rouge au jaune, en passant par le rose ou l’orange ; potagers ensuite, parce que la blette affiche des qualités nutritives intéressantes en vitamines C et D et en fer notamment.

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