Caro de Lyon

Le Caro de Lyon reste sur le carreau

Le bel établissement, aux allures de club anglais, ferme mercredi 4 juin, après dix-neuf ans de bons et loyaux services.

Caro de Lyon ()

Il y eut un temps, le Tout-Lyon en avait fait sa cantine. Le Caro de Lyon était alors identifié comme l'une des tables du pouvoir où élus, collaborateurs - inéluctablement acoquinés aux journalistes - mais aussi grands patrons lyonnais et vieux grigous de l'immobilier se croisaient.

Son propriétaire, Jean-Claude Caro était l'une des locomotives de la gastronomie et des nuits lyonnaises. Il avait d'abord cartonné avec Le Bistrot de Lyon, en 1974, avec son copain Jean-Paul Lacombe (Léon de Lyon). C'était en 1974, rue Mercière, la rue la plus mal famée de Lyon, la rue des filles de joie et des belles-de-nuit (photo ci-dessous).

Caro de Lyon ()

Jean-Claude Caro, en bon self-made-man, enchaîne avec Le Bar du Bistrot, Le Bouchon aux Vins, le Sunset Café et, en 1995 Le Caro de Lyon (ex L'Italien de Lyon).

L'homme est au faîte de sa gloire. Ses établissements sont incontournables pour tout ce que Lyon compte de VIP, de branchés et de fêtards.

Au fil des années, la cuisine du Caro de Lyon avait un peu baissé en qualité. Les lieux de pouvoir avaient aussi changé.

Confronté à d'importantes difficultés financières, Le Caro de Lyon ferme donc ses portes ce mercredi 4 juin.

Sur la page Facebook de l'établissement, on peut lire que : "c'est avec beaucoup d'émotions que nous annonçons la fin d'une magnifique aventure".

Elizabeth, la femme de Jean-Claude Caro, était à la comptabilité, pendant que deux de leurs enfants, Lauren et Christopher, s’affairaient en salle

Une page de l'histoire culinaire de Lyon se tourne.

Caro de Lyon ()
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