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Collomb : "80% du PS" est derrière Dominique Strauss-Kahn



Interviewé par Europe 1, le maire de Lyon a attaqué la ligne politique de Martine Aubry "qui a déjà échoué par le passé", mettant en garde contre toute tentative d'accélérer le calendrier fixé par le PS pour lancer la primaire. "DSK se trouverait piégé", a-t-il accusé.

"80% du PS ferait confiance à Dominique Strauss-Kahn". Gérard Collomb était ce vendredi matin l'invité politique de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1, à quelques heures de l'ouverture ce week-end de l'université d'été du parti à La Rochelle. "Vous allez assister aux premières lueurs du sacre de Martine Aubry", lui a fait remarquer, badin, Jean-Pierre Elkabbach. "C'est peut-être le temps des illusions", lui a rétorqué le maire de Lyon. Défendant la candidature de l'actuel directeur du FMI, il a estimé qu'une "armée de grands élus" est derrière lui, et au total "80%" du parti.

DSK "piégé"

Questionné sur les déclarations récentes de Martine Aubry qui affirmait prendre sa décision de concourir ou non à la présidentielle avant 2011, Collomb a observé que cela signifiait qu'il n'y avait pas pacte entre les deux présidentiables, s'opposant à toute tentative d'accélérer le calendrier des primaires. "Si elle annonce sa propre candidature (avant que DSK ne soit en capacité lui même de le faire, ndlr), ça veut dire que DSK se trouverait piégé".

Jean-Pierre Elkabbach lui a ensuite demandé de préciser les différences de "lignes politiques", entre ces deux figures du PS. "D'un côté la volonté de prendre en compte les déficits, de reconstruire l'économie et de mener une politique européenne. J'ai peur que l'autre (ndlr, celle de Martine Aubry), ce soit encore l'augmentation de la dépense publique, la volonté de mener des politiques de relance, la volonté d'avoir une espèce de protectionnisme. Une ligne politique qui a déjà échoué par le passé", a martelé le maire de Lyon. Pour lui, "la véritable rentrée de La Rochelle ce n'est pas cette année mais l'année prochaine, lorsque Dominique Strauss-Kahn pourra dire s'il est candidat". 



"Il faut des expulsions"

Sur la question des Roms, Gérard Collomb a déclaré qu'il fallait "de la fermeté et en même temps de l'humanité". "Un : on n'accueillera pas tout le monde. Et il faut effectivement qu'il y ait des expulsions. Deux : un certain nombre d'entre eux peuvent être intégrés dans nos villes. Il faut le faire. Et je dis au ministre de l'Intérieur que je suis prêt à le faire avec lui. Enfin trois : je pense que la France et un certain nombre de grandes villes peuvent mener là-bas des politiques de coopération décentralisée".

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