Aulas et Lacombe ont vu Lippi !

EXCLUSIF - On savait Claude Puel « menaçable » selon les propres dires de Jean-Michel Aulas, après la déroute lyonnaise dimanche dernier à Bordeaux. Depuis, la situation a considérablement évolué. Selon nos informations, le président de l’OL, Jean-Michel Aulas et son fidèle conseiller, Bernard Lacombe ont déjeuné dans la semaine au restaurant de Paul Bocuse à Collonges-au-Mont-d’Or avec Marcello Lippi, ancien sélectionneur de l’Italie championne du monde en 2006. Suite à la parution de nos informations, l'OL dément toute rencontre entre les dirigeants lyonnais et Marcello Lippi.

Jean-Michel Aulas a, pour la première fois depuis l’arrivée de Claude Puel, ouvert la voie cette semaine à un possible licenciement du technicien castrais. "Après Arles-Avignon (le 23 octobre prochain), on aura joué dix matches de Championnat et trois de Ligue des champions. Je me sentirai alors capable, sans remettre en cause mes valeurs d'intégrité et d'équité, de dire aux supporters si leur intuition est pertinente ou si leur intuition est passionnée", clamait l’homme fort de l’OL. Il a sans doute décidé de passer à la vitesse supérieure en rencontrant Marcello Lippi, comme l’annonçait la radio lyonnaise Hit and Sport, entraîneur star de la Juventus notamment (il a remporté la Ligue des Champions avec la Vieille Dame en 1996, NDLR) et bien sûr de la Squadra Azzura qu’il mena au titre de championne du monde en 2006. Selon nos informations, les deux hommes se sont rencontrés dans la semaine, au restaurant de Paul Bocuse à Collonges-au-Mont-d’Or. Bernard Lacombe était également présent. Le président de Lyon, qui avouait « rêver d’un grand entraîneur étranger » avant son départ de l’OL, pourrait trouver avec Lippi le « Nom » qu’il recherche depuis longtemps. Le principal intéressé s’est exprimé dans la presse italienne, à la Gazetta Dello Sport : "Si une proposition intéressante arrive, je suis prêt à entraîner de nouveau".

Puel fataliste

Sur la sellette, Claude Puel semble s’être fait une raison. Fataliste, l’entraîneur rhodanien a expliqué jeudi en conférence de presse comprendre et respecter les propos tenus dans la semaine par Jean-Michel Aulas : "Je n’ai pas été choqué par ses déclarations. Ce sont des propos de président. C’est d’une certaine logique. Je ne suis pas insensible à ce qui se passe mais ce n’est pas ma première préoccupation. Quand le président intervient, il défend le club. Il a jugé opportun de faire ces déclarations. Ça ne me choque pas. Un entraîneur est toujours en sursis, à partir du moment où il signe son contrat." Claude Puel apparaît lucide. Même s’il entretient des rapports cordiaux avec Jean-Michel Aulas, il sait qu’il peut désormais « sauter » à tout moment. Car la porte de son départ, fermée à double tour par le boss de l’OL depuis deux ans est désormais largement entrouverte.

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