Thomas Rudigoz, deputé Renaissance de la 1ère circonscription du Rhône, a signé cette lettre ouverte. © Tim Douet

Une mission d’évaluation sur l’usage des armes à feu par la police menée par Thomas Rudigoz

À la rentrée, le député du Rhône Thomas Rudigoz mènera une
mission d'évaluation sur la loi Cazeneuve, "relative à la sécurité publique" de 2017, afin de la modifier ou non. Une loi qui avait assoupli l'usage des armes à feu par les forces de l'ordre.

Le 27 juin 2023, Nahel, un jeune de Nanterre, perdait la vie tué par le tir d'un policier après avoir refusé un contrôle routier. Dans la foulée, la France s'embrasait durant plusieurs nuits d'émeutes notamment pour protester contre les violences policières. Le calme étant revenu, l’Assemblée nationale a décidé de confier à deux députés une mission d’évaluation de la loi Cazeneuve du 28 février 2017, qui avait assoupli l'usage des armes à feu par les forces de l'ordre.

Modifier la loi de 2017 ou non 

Roger Vicot, débuté du PS du Nord et Thomas Rudigoz, débuté Renaissance du Rhône vont "devoir regarder si nous devons modifier la loi ou non de 2017", explique l'élu du parti présidentiel. Pour rappel, la loi Cazeneuve adoptée à la fin du quinquennat de François Hollande avait pour but de "prévoir des dispositions permettant aux forces de l’ordre d’être juridiquement plus assurées lorsqu’elles ont à faire usage de leurs armes". Une mesure prise à la base pour "contrer le grand banditisme et le terrorisme. La question qu’il faut donc se poser c’est est-ce que la société est moins dangereuse à l’heure actuelle ?", confie Thomas Rudigoz. 

Le résultat de cette mission, qui doit durer six mois et sera lancée en septembre, est attendu pour 2024. "Mon état d’esprit aujourd’hui est de ne pas changer la loi, mais notre mission n’a pas encore débuté", souligne le député Renaissance. Dans le cadre de cette mission, les deux députés se rendront à la rencontre des familles victimes de violences policières et des forces de l’ordre pour recueillir leur avis sur la question afin que la meilleure décision soit prise. Du côté des syndicats locaux, à l'instar de Alliance Police, on préfère ne pas s’exprimer pour le moment en attendant le début de la mission. 

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