L'aéroport Lyon Saint-Exupéry extension T1

St-Exupéry: les riverains ne veulent pas de la privatisation

Une association représentant des riverains de l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry refuse la privatisation de l'aéroport de Lyon, redoutant une augmentation significative du trafic.

La privatisation de l'aéroport de Lyon ? Non merci. C'est ce que répond l'association contre l'extension et les nuisances de l'aéroport Lyon Saint-Exupéry (ACENAS). En effet, la semaine dernière, l'Assemblée nationale a autorisé l'ouverture du capital de la société gérant l'aéroport, rendant possible sa privatisation. "Il est frappant de constater que les conséquences pour les riverains ne sont jamais envisagées, ni même évoquées par les ministres, les grands élus nationaux et régionaux et encore moins par la chambre de commerce et d’industrie de Lyon qui vient d’initier une pétition pour l’augmentation du trafic", se désole l'association pour qui la privatisation de Saint-Exupéry serait susceptible "d’aggraver une situation déjà très difficile". L'Acenas explique que selon elle "attirés par une ouverture 24h sur 24 et des possibilités de doublement des pistes, les investisseurs privés chercheront à rentabiliser leur achat par l'augmentation du trafic, en particulier la nuit pour les vols intercontinentaux et le fret".

La CCI réclame plus de lignes

Et pour l'instant la direction générale de l'aviation civile, seule autorité à autoriser l'ouverture de lignes n'a pas annoncé d'augmentation des fréquences des vols, au grand dam de la CCI de Lyon, actionnaire à 25 % d'Aéroports de Lyon et qui réclame à corps et à cri un assouplissement pour l'ouverture de nouvelles lignes, et en particulier vers le proche et moyen-orient. Une délégation de l'Acenas a été reçue ce mercredi matin en préfecture.

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