Marion Crubezy, l'une des finalistes du concours "ma thèse en 180 secondes", concours international de vulgarisation scientifique pour les doctorants.
Marion Crubezy, l’une des finalistes du concours « ma thèse en 180 secondes », concours international de vulgarisation scientifique pour les doctorants.

Marion Crubezy: " regard croisé avec l'expérience patient" #MT180

Marion Crubezy, étudiante à l'Université Claude Bernard, fait partie des 14 finalistes lyonnais du concours "Ma thèse en 180 secondes". Elle propose une thèse sur ses recherches sur l'expérience "professionnel de santé".

Ma thèse en 180 secondes permet aux doctorants de présenter leur sujet de recherche, en français et en termes simples, à un auditoire profane et diversifié. Chaque étudiant ou étudiante doit faire, en trois minutes, un exposé clair, concis et néanmoins convaincant sur son projet de recherche. Le tout avec l’appui d’une seule diapositive !

A l'occasion de la finale lyonnaise qui se tiendra à Lyon le 24 mars prochain, dans le Grand amphithéâtre de l'Université de Lyon (inscriptions ici) Lyon Capitale - partenaire média de l'événement régional, national et international -  vous présente les 14 candidats lyonnais du concours .

Nom/Prénom : 

Crubezy Marion

Établissement : 

Interdisciplinaire Sciences-Santé (EDISS), en partenariat avec Research on Healthcare Performance (RESHAPE), INSERM U1290, et l’Université Claude Bernard Lyon 1

Thématique de votre sujet de thèse : 

Santé Publique

Intitulé de votre sujet de thèse : 

L’Expérience « Professionnel de Santé » : Regard croisé avec l’Expérience Patient

Votre parcours en 5 dates / années :

2014 : Concours du CELSA - Sorbonne Université, après deux années à l’Université Paris-Sorbonne. Découverte d’un établissement qui permet une très grande professionnalisation tout en offrant la possibilité de s’inscrire dans des recherches universitaires. 

2017 : Fin de mon master 2 en alternance et soutenance de mon mémoire de recherche qui me donnent envie de continuer à concilier enjeux de terrain et recherches.

2018 : Début de mon activité professionnelle où je travaille sur les enjeux sociaux pour des entreprises publiques et privées, des institutions, des associations et des organismes gouvernementaux. 

2019 : Après des recherches personnelles sur les dispositifs et politiques de Santé Publique, je débute ma thèse qui répond à mon souhait de mobiliser les connaissances scientifiques pour éclairer et servir les décisions publiques. 

2022 : Ma dernière année de thèse qui est synonyme de la fin d’une période passionnante entourée par deux directeurs de thèse d’exception, mais aussi le début de nouvelles activités et projets !

L’objet de votre thèse en 3 lignes : 

Repartir du « vécu réel » des patients et des personnes qui les prennent en charge. Ce travail d’analyse des perceptions permet de concilier une approche très terrain (les interactions et les situations importantes pour chacun d’entre eux) tout en répondant à des enjeux scientifiques (plus de 10 000 retours analysés sur une période d’un an, généralisabilité et reproductibilité de l’étude). Par la suite, une analyse croisée des deux expériences afin d’identifier les dimensions de convergence et de divergence dans leurs interactions et de comprendre les éléments structurels et organisationnels qui les conditionnent. Cette identification permet de proposer des actions d’amélioration individuels, structurels ou organisationnels. Le terrain a été réalisé au sein des Hospices Civils de Lyon.

Pourquoi avoir choisi ce thème ? : 

Pour inscrire les patients et les professionnels de santé au cœur des stratégies des établissements et de notre système de santé. Pour participer à l’utilisation et à la valorisation des dispositifs nationaux.  

Pourquoi souhaitiez-vous participer au concours “Ma thèse en 180 secondes” ? :

Dans un premier temps, j’ai participé à la formation proposée par l’Université qui dépasse les enjeux du concours : elle est proposée à l’ensemble des doctorants qu’ils souhaitent ou non présenter le concours. Cela a été un vrai plaisir de pouvoir participer à ces moments collectifs en présentiel (!) et de découvrir et d’échanger sur de nombreux sujets que ce soit la recherche ou simplement notre quotidien de doctorant. 

Dans un second temps, j’ai décidé de participer au concours pour essayer de montrer que la recherche scientifique peut contribuer au quotidien de chacun qu’il soit un patient, un professionnel, un aidant ou un proche.   

 Comment appréhendez-vous cette finale ? 

Je suis très heureuse de retrouver plusieurs participants que j’ai rencontré dans le cadre de la formation et de rencontrer les autres doctorants sélectionnés. C’est un évènement qui permet de former un collectif de doctorants qui travaillent sur des sujets très (très !) différents, je trouve que cela nous encourage à regarder nos recherches sous des angles nouveaux avec une approche multidisciplinaire. 

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