collectif “Presqu’île en colère” Lyon
Deux membres du collectif “Presqu’île en colère” discutant avec des policiers © Antoine Merlet
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Les écologistes au pouvoir à Lyon : les sujets de discorde

En appliquant leurs programmes électoraux, Bruno Bernard, le président de la métropole, et Grégory Doucet, le maire de Lyon, se heurtent aux premières contradictions entre leur volonté politique et la realpolitik. La question de l’acceptabilité de certaines mesures commencent aussi à se poser.

L’interdiction du diesel

Ce sera probablement le dossier le plus sensible du mandat pour les écologistes. D’ici 2026, ils veulent interdire les véhicules diesel. La mesure s’appuiera sur la zone à faibles émissions lancée lors du mandat précédent par David Kimelfeld. Elle englobe Lyon, Villeurbanne et Caluire-et-Cuire. Les écologistes ont déjà renforcé les contraintes. Les véhicules utilitaires non classés ou munis de vignette Crit’Air 3, 4 ou 5 n’ont plus le droit de circuler dans ces communes. La mesure devait être réservée aux véhicules professionnels, mais une erreur dans la rédaction de la délibération l’a élargie à l’ensemble des véhicules. Aujourd’hui, seuls 26 % des véhicules circulant actuellement dans la métropole seraient autorisés sur la ZFE, telle que la conçoivent les écologistes pour 2026.

Le téléphérique dans l’Ouest lyonnais

Durant la campagne, les écologistes avaient promis qu’ils expérimenteraient le transport par câble. Cette envie s’est concrétisée dans le plan d’investissement du Sytral. Une liaison Confluence-Francheville figure au plan de mandat de l’autorité des transports en commun de l’agglomération. Mais la maire de Sainte-Foy-lès-Lyon, une commune qui figure sur le tracé, s’y oppose.

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