LE SALON DU SLIP FAIT FLOP

Faute d'exposants de premier plan et de visiteurs, l'avenir de l'un des plus importants salons professionnel de Lyon est remis en question.

Moins de marques françaises, moins de visiteurs,... l'édition 2007 de Lyon Mode City a un goût d'échec. Le cru 2006 n'était lui aussi pas très bon avec 930 marques présentes (contre plus de 1000 en 2004) et 19 000 visiteurs alors que le salon international de la lingerie de Paris en avait fait 22 000. Surtout, sur le plan du prestige on s'attendait pour 2007 à un retour de certaines grandes marques qui avait boudé l'édition 2006. Mais c'est pire : Charlott, Princesse Tam Tam et Barbara ont rejoint des marques emblématiques comme Aubade et Lejaby qui préfèrent toujours Paris à Lyon. "Des arbitrages ont dû être fait, explique-t-on chez Aubade. Entre Paris et Lyon, on a nécessairement choisi Paris. Car c'est la référence international en matière de lingerie". Contactée, la société Eurovet, organisatrice des deux événements n'a pas souhaité répondre à nos questions. Pourtant dans les allées, nombreux sont les exposants et les visiteurs qui remettent leur participation pour la prochaine édition. "Si l'on continue de cette manière avec aussi peu de nouveaux contacts, je vais réfléchir avant de revenir", prévient le PDG des lignes Milesia et Nina Ricci, Daniel Perret. Comme lui, de nombreux patrons peinent à faire subsister leur entreprise, en butte à la concurrence des pays à faible coût de main d'oeuvre. Participer à deux salons français de lingerie par an représente un investissement que les grandes marques ne peuvent plus se permettre. De là à supprimer Lyon Mode City...

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