Arkema PFAS
(Photo : Tim Douet)

La fuite de gaz toxique survenue en mai chez Arkema a été minimisée

Un rapport de la Dreal rédigé à l'occasion de l'inspection de l'usine Arkema de Pierre-Bénite après une fuite de gaz toxique en mai dernier remet en question la communication officielle de l'industriel.

Le mardi 2 mai dernier à 17 h 30, une fuite de trifluore de bore, produit utilisé comme catalyseur dans les industries pharmaceutique et électronique, a eu lieu sur un atelier de production de l'usine Arkema de Pierre-Bénite, près de Lyon.

Le confinement du bâtiment insuffisamment efficace

A l'époque, Arkema assurait que l'incident n'aurait pas causé de dommage corporel et aurait été circonscrit à l'intérieur de l'atelier. Dans un rapport de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement en Auvergne Rhône-Alpes (Dreal) que nos confrères du Progrès ont pu consulter, on apprend que 340 kilos de gaz toxique se seraient échappés lors de la fuite. Arkema avait annoncé de son côté que la fuite se limitait à une centaine de kilos.

Dans son communiqué du deux mai, l'industriel assurait également que le gaz était resté "circonscrit à l'intérieur de l'établissement". Les inspectrices ont pourtant demandé à Arkema de "vérifier l’absence d’impact sanitaire à l’extérieur du site", rapportent nos confrères du Progrès. Le confinement du bâtiment concerné n'aurait enfin pas été suffisamment efficace.

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