Mercredi 7 mai, le syndicat étudiant lyonnais de l'Unef a apporté son soutien à la Jeune Garde et au collectif Urgence Palestine.
La branche lyonnaise du syndicat étudiant Unef a affirmé mercredi 7 mai soutenir la Jeune Garde antifasciste et le collectif Urgence Palestine en vue de leur possible dissolution. "Ce gouvernement choisit de dissoudre des organisations militantes antifascistes et anticolonialistes plutôt que de combattre les auteurs de ces violences", déplore le syndicat dans un communiqué.
Il dénonce également une " banalisation de l’extrême droite" et "la montée d’un autoritarisme d’État décomplexé." Si l'Unef affirme son soutien aux deux mouvements et condamne leurs dissolutions, le syndicat demande également "la démission immédiate" du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau.
Pour rappel, le mouvement de la jeune garde antifasciste et le collectif Urgence Palestine font l'objet d'une procédure contradictoire en vue de leur possible dissolution. Une décision prise le 30 avril dernier par le ministre de l'Interieur Bruno Retailleau. Ce dernier reproche notamment à la Jeune Garde des actes de violences, réalisés sur des militants d'extrême droite. Des agressions qualifiées "d'autodéfense" par les porte-paroles de la Jeune Garde le 1er mai dernier.
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